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vendredi 22 mars 2019

Le suicide d’un régime terrorisé en train de se mettre tout le pays à dos

Précipitant son suicide, le régime Macron, terrorisé, dépassé, multiplie les frasques et vit sans doute ses derniers moments.
 
En deux ans, cette bande de bras cassés aura réussi à se mettre à dos toutes les catégories socio-professionnelles du pays :
  • les salariés avec le démolissage du Code du travail
  • les retraités avec la hausse de la CSG ;
  • les jeunes et les précaires avec la baisse des APL ;
  • les enseignants, devenus « stylos rouges » face aux décisions aberrantes de leur ministre Blanquer ;
  • le personnel hospitalier avec la fermeture des hôpitaux, des maternités ;
  • les chômeurs avec le durcissement draconien des mesures de contrôle de Pôle emploi…

Depuis le soulèvement des Gilets jaunes, le pouvoir a montré à la fois son obstination à ne pas vouloir infléchir sa ligne politique et son impuissance à maîtriser un mouvement de protestation contre cette politique :
  • en se foutant ouvertement des revendications des Gilets jaunes ;
  • en indisposant et en usant ses forces de l’ordre, mobilisés sans discontinuer depuis plus de trois mois, au point que se multiplient les frictions en leur sein ;
  • pire, en multipliant au vu et au su de toute l’opinion publique, les tentatives stupides de diversion et les fausses promesses (la hausse de 100 euros du SMIC) ;
  • en se ridiculisant dans un « Grand débat national » où ne se fourvoient plus que quelques cornichons intellectuels…

Emmanuel Macron, président de la République, âge mental 13 ans

Mais depuis l’acte 18 explosif du 16 mars, Macron et son gouvernement, sentant le vent du boulet s’approcher, en viennent même à indisposer leurs plus proches et dernières protections :
  • humiliant la corporation de ses hauts-fonctionnaires en utilisant le préfet de police de Paris comme fusible pour faire oublier les égarements du grotesque et grossier ministre de l’intérieur Castaner ;
  • en mettant à dos l’institution politique : le boycott du Sénat par le premier ministre Philippe ;
  • en incommodant la hiérarchie militaire qui n’avait pas été prévenue à l’avance de la décision de réquisitionner la force Sentinelle pour des opérations de maintien de l’ordre auxquelles elle n’est pas préparée…
  • en continuant de faire rire à ses dépens par des déclarations bêtes comme des pieds :
« Nous sommes une société aristocratique égalitaire » (Emmanuel Macron, président de la République, âge mental 13 ans)
 
Le fruit est mûr, rongé de l’intérieur, prêt à tomber.
Il suffit désormais à ses opposants, en gilets jaunes notamment, de maintenir leur pression en faisant preuve de fermeté, de ténacité, mais aussi de patience.
Peu de chance en fait que les démonstrations d’autoritarisme du pouvoir, désordonnées et fébriles, ne débouchent sur un régime de type policier ou militaire (billet à venir sur le sujet).
Mais, une fois acquise la chute du régime Macron, il sera temps pour les émeutiers de passer au second stade de leur révolution : après les pions, neutraliser les pièces maîtresses du système, cette oligarchie qui a commandité l’avènement d’un Macron, qui a fait main basse sur tous les rouages du pays (médias, instituts de sondage, finances…).

La tâche sera rude, mais reste à portée et demeure surtout indispensable (nous y reviendrons).

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