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vendredi 29 mars 2019

Des appels au racisme meurtrier, ça existe en France macronienne !

 
 
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par Bernard Plouvier
28 mars 2019

Pour un peu, on croirait qu’il s’agit d’un canular. Nenni !

Renseignement pris, l’information répercutée par l’excellent site Breizh-Info (soirée du 20 mars 2019) est hélas exacte : on ne réprime guère les appels au meurtre racial de masse – en mauvais français : au génocide – dans la France de Grand et Génial Président.

En septembre 2018, un demi-fou en mal de publicité, le rappeur nommé ou surnommé Nick Conrad, éructe sa vomissure (« chanson » et clip vidéo) : « Pendez les Blancs ».
Ce 19 mars 2019, il est condamné à une amende AVEC SURSIS, sans la moindre peine de prison.
L’étrange individu, se disant « déçu » par la Justice, fait appel, invoquant « l’excuse artistique ». Force est donc d’analyser la licence poétique de ce nouveau Rimbaud.

« Je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs
Attrapez-les vite et pendez leurs parents
Écartelez-les pour passer le temps…
Que ça pue la mort, que ça pisse le sang…
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Blafards et marrants… »

On a écourté la citation de cet immortel chef-d’œuvre qui fait douter du sens artistique et moral de ces rappeurs qui se croient tout permis en France Chiraco-Sarko-Hollando-macronienne.
Et, après tout, ces immondes ont parfaitement raison, puisqu’un tribunal payé avec l’argent de nos impôts et de nos taxes vient de condamner « le poète » à une amende, symbolique puisque assortie du sursis !

Trois réflexions viennent immédiatement à l’esprit.
D’abord, réfléchissons quelques secondes au déluge d’indignations et à la condamnation qui ne manquerait pas de s’ensuivre si un cinglé blanc osait publier en les transposant à des « personnes de couleur » le dixième des insanités proférées par le fou furieux noir en mal de publicité.
Ensuite, on peut signaler au nouvel Homère noir de l’ordure raciste qu’il existe encore dans notre pays des Blancs qui sont prêts à se battre jusqu’à la mort pour défendre leur famille.
Et qu’en outre, pour l’instant, noirs et maghrébins sont encore minoritaires.
Enfin, de façon plus générale, il importe de considérer qu’une société qui tolère, sans la réprimer férocement, un appel au meurtre de masse raciste se rapproche de sa mort.
Tolérer ce qui est intolérable, ce n’est même pas de la faiblesse, mais un mélange puant de veulerie et de lâcheté.
Dans la France du général de Gaulle, qui n’était pourtant pas un homme d’État, une telle publication ordurière aurait abouti à une lourde condamnation : prison, dénaturalisation, puis expulsion définitive hors du sol national du fou furieux raciste.

Dans la France macronienne, le raciste s’en tire avec une amende assortie du sursis et ose même faire appel !

C’est sûr, Macron n’est pas de Gaulle et les Français de notre triste époque ne sont sûrement pas de la même trempe que les hommes de 1914-1918.
eurolibertes

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