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samedi 2 février 2019

Rubrique : locataire

 
 
L’image contient peut-être : une personne ou plus

Régis de Castelnau

Les photos de la salle des fêtes de l’Élysée complètement modifiée circulent sur les réseaux.
 

 «Des goûts et des couleurs, cela ne se discute pas » comme le veut l’expression populaire. On se gardera donc de commenter le résultat de cette transformation si ce n’est peut-être que le résultat semble lugubre.

Mais ce n’est pas du tout le problème.

On me dit que cette transformation a été voulue et conduite par Madame Brigitte Macron épouse du président de la république.
Mais enfin à quel titre ?
Comment est-il possible que cette personne se soit comportée comme s’il s’agissait du salon de son pavillon du Touquet ?
Elle n’avait aucun titre à le faire, n’ayant jamais été élue par personne et n’étant pas « vice-présidente » , comme le prétend le journaliste Dominique de Montvalon, macronolâtre notoire pris d’un sévère coup de lune.
Quand bien même le serait-elle d’ailleurs.
Quelle est donc cette façon de se comporter en propriétaire dans des locaux dont son mari est temporairement le locataire comme le veut l’expression courante mais aussi la Constitution de la République ?
Mais pour qui vous prenez vous Madame?
Et que l’on ne vienne pas me dire que d’autres épouses de présidents précédents avaient fait la même chose.
C’est simplement faux.
Que le président lui-même fasse arranger à son goût son propre bureau, décide de certaines fonctionnalités, et fasse réaliser des aménagements dans la partie consacrée à son logement, c’est logique et normal.
Et que son épouse participe à certains choix cela l’est aussi.
Mais là ce n’est pas du tout la même chose, il s’agit de la salle des fêtes du palais de l’Élysée, où jusqu’à nouvel ordre, ce n’est pas Madame Macron qui reçoit, C’EST LA RÉPUBLIQUE, et aux frais de l’État, c’est-à-dire des Français.
Cette partie du palais est consacrée aux cérémonies et aux réceptions d’État.
La discrétion et un minimum de savoir-vivre républicain aurait dû proscrire le recours à cette procédure et inciter à la retenue.
Au lieu de cela, inconvenance, prétention et parade.

On me dira, que pouvait-on attendre de gens qui ont utilisé pour organiser une gay pride pornographique, la cour et le perron de l’Élysée, qui sont aussi un espace de cérémonies d’État et où l’on reçoit les chefs d’État , ?

Des fois on fatigue, des fois.

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