le 26 janvier 2019
Entre le 1er et le 10 décembre, le pouvoir a vacillé. (Reuters)
Le JDD publie ce dimanche une grande enquête dans les coulisses de l'Elysée qui raconte les dix jours où, du 1er au 10 décembre, le chef de l'Etat et l'exécutif ont vacillé.
Brigitte Macron s’est jointe à eux.
À la veille de l’acte 4 du mouvement des Gilets jaunes, le petit cortège, guidé par des hommes du service de sécurité, accède au fameux PC Jupiter, le bunker ultrasecret réservé au Président et à son état-major en cas d’attaque thermonucléaire.
"On nous a expliqué qu’en cas d’alerte c’est là qu’il faudrait peut-être se réfugier", indique un témoin.
Autre confidence d'un conseiller ministériel : "On m’a demandé d’enlever de mon bureau tous les documents confidentiels et d’emporter mon ordinateur, au cas où, raconte un conseiller. Ça en dit long sur le climat du moment."
Dans ce grand récit, on apprend à quel point l'insulte reçue par Emmanuel Macron lors de son déplacement au Puy-en-Velay ("Crève!") l'a marqué.
Il en a parlé pendant plusieurs jours.
Brigitte Macron, elle, est la plus bouleversée.
Elle ne comprend pas que l’image de son mari soit à ce point dégradée sur les ronds-points occupés, sur les banderoles, dans les slogans.
Aux critiques haineuses portées contre lui, elle répond : "Ce n’est pas lui!"
Un Macron fatigué et fébrile
En ce début de décembre, Emmanuel Macron annule des rendez-vous et déplacements.
Avec le mutisme présidentiel, l’exécutif semble tétanisé.
Un ministre en témoigne : "Il y avait une grande paralysie parce que tout le monde attendait l’oracle. On attendait que le Président nous dise ce qu’il fallait penser…"
Mais Macron ne parle pas. En fait, il ne sait pas quoi dire.
Un de ces ministres : "Avant, il avait toujours réponse à tout ; cette fois, il cherchait mais il ne trouvait pas, il hésitait. Pour la première fois, il a eu l’air dépassé par les événements."
Un de ses amis s’en émeut : "Il a maigri. Quand tu le touches, il n’y a plus rien…"
Le président du Sénat, Gérard Larcher, qui s’entretient plusieurs fois avec lui, au téléphone ou de visu, durant cette période, confie à son entourage l’avoir trouvé fatigué et fébrile.
À la fin d’un de leurs tête-à-tête, Macron l’a surpris en lui agrippant le bras et en lui soufflant : "Vous ne me lâchez pas, hein?"
Pour lire en intégralité notre grande enquête sur les 10 jours où Emmanuel Macron a tremblé, retrouvez le JDD en kiosques, sur iPad ou sur Internet.
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Dans ce grand récit, on apprend à quel point l'insulte reçue par Emmanuel Macron lors de son déplacement au Puy-en-Velay ("Crève!") l'a marqué.
Il en a parlé pendant plusieurs jours.
Brigitte Macron, elle, est la plus bouleversée.
Elle ne comprend pas que l’image de son mari soit à ce point dégradée sur les ronds-points occupés, sur les banderoles, dans les slogans.
Aux critiques haineuses portées contre lui, elle répond : "Ce n’est pas lui!"
Un Macron fatigué et fébrile
En ce début de décembre, Emmanuel Macron annule des rendez-vous et déplacements.
Avec le mutisme présidentiel, l’exécutif semble tétanisé.
Un ministre en témoigne : "Il y avait une grande paralysie parce que tout le monde attendait l’oracle. On attendait que le Président nous dise ce qu’il fallait penser…"
Mais Macron ne parle pas. En fait, il ne sait pas quoi dire.
Un de ces ministres : "Avant, il avait toujours réponse à tout ; cette fois, il cherchait mais il ne trouvait pas, il hésitait. Pour la première fois, il a eu l’air dépassé par les événements."
Un de ses amis s’en émeut : "Il a maigri. Quand tu le touches, il n’y a plus rien…"
Le président du Sénat, Gérard Larcher, qui s’entretient plusieurs fois avec lui, au téléphone ou de visu, durant cette période, confie à son entourage l’avoir trouvé fatigué et fébrile.
À la fin d’un de leurs tête-à-tête, Macron l’a surpris en lui agrippant le bras et en lui soufflant : "Vous ne me lâchez pas, hein?"
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