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dimanche 20 janvier 2019

Grand débat : pas correct d’évoquer le viol d’une vieille dame devant le Président

 
 


Surtout si le violeur est un Algérien en situation irrégulière
 
Seuls les intéressés, les groupies, les naïfs ou les imbéciles pouvaient imaginer le grand débat national, visant à désamorcer le mouvement des gilets jaunes, pratiquer l’honnêteté intellectuelle, et ce, sur les sujet de l’immigration en particulier.
Questions fermées, biaisées : le simulacre se poursuit comme il a commencé.
Brigitte Barèges, maire de Montauban, en a fait les frais.
Déjà, sur les 600 maires d’Occitanie conviés au palais des congrès de Souillac, deux grands absents, comme par hasard : Robert Ménard et Julien Sanchez, l’un maire de Béziers, l’autre de Beaucaire : cela confirme le la imposé par la haute autorité.
Ni l’un ni l’autre, donc, pour poser les questions qui fâchent afin d’appuyer ce qu’une majorité de Français réclame, à savoir l’arrêt de l’immigration massive.
Mais c’est Brigitte Barèges (Les Républicains) qui a dû connaître, au milieu de ce parterre de maires bien silencieux, un moment de grande solitude.

« Dans la ville de Montauban […], nous avons plus ou moins répertorié au moins 70 fichés S. Ce sont des sujets qui ne sont peut-être pas dans votre réalité, mais qui sont préoccupants. Il y a un an, un événement tragique a secoué la ville, il s’agissait d’une grand-mère de 80 ans qui s’est fait agresser à son domicile. Et, pardonnez-moi si je suis triviale, elle s’est fait sodomiser par un Algérien qui était en situation irrégulière, sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière et qui n’était jamais reconduit. »

Réactions horrifiées de la part des autres édiles se rappelant cette abomination ?
Quelques grognements plus embarrassés qu’horrifiés, qui font justement dire à madame Barèges qu' »[elle] sai[t] que c’est un sujet sensible mais qu’[elle] souhaite l’aborder en toute simplicité » puisque « l’arrêt de l’immigration massive » est inscrit dans les « cahiers de doléances » des gilets jaunes.
Réaction d’Emmanuel Macron ?
Eh bien, il ne se dit pas, comme, par exemple, le président finlandais à propos des viols et abus sexuels sur des petites filles par un gang de 16 individus nés à l’étranger, au sujet du calvaire enduré par la vieille dame, « très choqué par son inhumanité ».
Il n’exprime pas, comme son homologue du Nord, son « dégoût ».
Il ne semble pas davantage trouver « inacceptable que certains demandeurs d’asile […] aient introduit le mal [ici et créé] l’insécurité ».
Il ne considère pas, non plus, « très problématique », comme le chancelier autrichien, qu’on ne puisse expulser un migrant que pour des crimes particulièrement graves (meurtre, viol, vol à main armée).
Non, Emmanuel Macron fait du Macron.
Tout en affirmant que « le sujet de l’immigration ne doit pas être un tabou », il s’empresse de préciser que c’est « une erreur de l’aborder par le biais du terrorisme ».
Mais la question de l’immigration est LE tabou du gouvernement !
Sans un mot pour l’abomination subie par cette pauvre femme, voilà donc Emmanuel Macron, à propos du terrorisme et des fichés S dans le Tarn-et-Garonne, qui égrène le sempiternel « défi d’intégration » » et autre fumeux « projet éducatif mais aussi civique ». « En échec depuis plusieurs décennies », concède-t-il.
Surtout, y aurait-il plus à plaindre qu’une vieille dame outragée ?
Apparemment oui : les jeunes des quartiers.
Y pense-t-il seulement, le maire de Montauban ?
Odieusement « stigmatisés », il est urgent de leur donner accès « aux mêmes études » que les autres. Des dizaines d’années d’un diagnostic fallacieux au cours desquelles des milliards injectés dans les banlieues si peu suivis d’effets, ce n’est pas En marche ! qu’il s’est mis, le Président, mais sur les rails du vieux monde !

« Le politiquement correct a fait beaucoup de mal à ce pays », conclura Brigitte Barèges, bien courageuse.

Seulement voilà : Macron n’a pas été élu pour le mettre au panier mais pour le faire durer…

Caroline Artus

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