Surtout si le violeur est un Algérien en situation irrégulière
Questions fermées, biaisées : le simulacre se poursuit comme il a commencé.
Brigitte Barèges, maire de Montauban, en a fait les frais.
Déjà, sur les 600 maires d’Occitanie conviés au palais des congrès de Souillac, deux grands absents, comme par hasard : Robert Ménard et Julien Sanchez, l’un maire de Béziers, l’autre de Beaucaire : cela confirme le la imposé par la haute autorité.
Ni l’un ni l’autre, donc, pour poser les questions qui fâchent afin d’appuyer ce qu’une majorité de Français réclame, à savoir l’arrêt de l’immigration massive.
Mais c’est Brigitte Barèges (Les Républicains) qui a dû connaître, au milieu de ce parterre de maires bien silencieux, un moment de grande solitude.
« Dans la ville de Montauban […], nous avons plus ou moins répertorié au moins 70 fichés S. Ce sont des sujets qui ne sont peut-être pas dans votre réalité, mais qui sont préoccupants. Il y a un an, un événement tragique a secoué la ville, il s’agissait d’une grand-mère de 80 ans qui s’est fait agresser à son domicile. Et, pardonnez-moi si je suis triviale, elle s’est fait sodomiser par un Algérien qui était en situation irrégulière, sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière et qui n’était jamais reconduit. »
Réactions horrifiées de la part des autres édiles se rappelant cette abomination ?
Quelques grognements plus embarrassés qu’horrifiés, qui font justement dire à madame Barèges qu' »[elle] sai[t] que c’est un sujet sensible mais qu’[elle] souhaite l’aborder en toute simplicité » puisque « l’arrêt de l’immigration massive » est inscrit dans les « cahiers de doléances » des gilets jaunes.
Réaction d’Emmanuel Macron ?
Eh bien, il ne se dit pas, comme, par exemple, le président finlandais à propos des viols et abus sexuels sur des petites filles par un gang de 16 individus nés à l’étranger, au sujet du calvaire enduré par la vieille dame, « très choqué par son inhumanité ».
Il n’exprime pas, comme son homologue du Nord, son « dégoût ».
Il ne semble pas davantage trouver « inacceptable que certains demandeurs d’asile […] aient introduit le mal [ici et créé] l’insécurité ».
Il ne considère pas, non plus, « très problématique », comme le chancelier autrichien, qu’on ne puisse expulser un migrant que pour des crimes particulièrement graves (meurtre, viol, vol à main armée).
Non, Emmanuel Macron fait du Macron.
Tout en affirmant que « le sujet de l’immigration ne doit pas être un tabou », il s’empresse de préciser que c’est « une erreur de l’aborder par le biais du terrorisme ».
Mais la question de l’immigration est LE tabou du gouvernement !
Sans un mot pour l’abomination subie par cette pauvre femme, voilà donc Emmanuel Macron, à propos du terrorisme et des fichés S dans le Tarn-et-Garonne, qui égrène le sempiternel « défi d’intégration » » et autre fumeux « projet éducatif mais aussi civique ». « En échec depuis plusieurs décennies », concède-t-il.
Surtout, y aurait-il plus à plaindre qu’une vieille dame outragée ?
Apparemment oui : les jeunes des quartiers.
Y pense-t-il seulement, le maire de Montauban ?
Odieusement « stigmatisés », il est urgent de leur donner accès « aux mêmes études » que les autres. Des dizaines d’années d’un diagnostic fallacieux au cours desquelles des milliards injectés dans les banlieues si peu suivis d’effets, ce n’est pas En marche ! qu’il s’est mis, le Président, mais sur les rails du vieux monde !
« Le politiquement correct a fait beaucoup de mal à ce pays », conclura Brigitte Barèges, bien courageuse.
Seulement voilà : Macron n’a pas été élu pour le mettre au panier mais pour le faire durer…
Caroline Artus
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