Publié le 17 novembre 2018 - par Jacques Guillemain -
Au même titre que les écologistes qui cherchent à torpiller le nucléaire, qui représente 75 % de la production d’électricité en France et reste une énergie propre moins coûteuse que les énergies fossiles, on s’acharne à promouvoir la voiture électrique qui va tout simplement détruire l’industrie automobile française, sans régler le moins du monde les problèmes de santé publique ou de réchauffement climatique.
Car en France, on ne produit pas de batteries, qui viennent toutes de Chine, de Corée ou du Japon.
Ce n’est pas en tuant les motoristes français qu’on va sauver l’emploi.
Nos constructeurs ont toujours été les champions du moteur diesel, et on tue le diesel !
Nos moteurs sont d’ailleurs utilisés sur de nombreux véhicules étrangers.
Au lieu d’encourager l’allègement drastique des véhicules, l’aérodynamisme, le rendement des moteurs thermiques et les systèmes antipollution, on se lance dans le tout électrique alors que c’est encore une escroquerie monumentale, qui va coûter très cher au contribuable et va pénaliser nos constructeurs.
https://www.hybridforall.fr/carlos-tavares-patron-de-psa-le-monde-est-fou
https://blogs.mediapart.fr/jerome-fraisse/blog/130318/le-mythe-de-la-voiture-electrique
Je n’ai jamais été un fan de la voiture électrique, qui coûte une fortune, qui est trop lourde, n’a pas d’autonomie et nécessite des bornes de recharge des batteries où il faut attendre un temps fou avant de pouvoir repartir.
Alors que certaines voitures diesel dépassent les 1 000 km d’autonomie en consommant à peine 7 litres aux 100 km…
Vendre une citadine 20 000 euros pour une autonomie de 200 km en théorie, mais moins en pratique, avec un temps de recharge rédhibitoire, c’est une escroquerie.
À 10 000 euros la batterie, d’une durée de vie de 10 ans maximum, ce n’est pas l’automobiliste moyen qui peut rouler tout électrique.
La voiture électrique, c’est fait pour les riches, voire les très riches.
Une citadine électrique, c’est envisageable comme seconde ou troisième voiture, dans un rayon de 30 km autour de chez soi.
Longs parcours, s’abstenir.
http://www.auto-moto.com/pratique/combien-coute-batterie-de-voiture-electrique-fp-164429.html
J’ajoute qu’une borne de recharge sur la voirie coûte 10 000 euros en moyenne et qu’il en faudrait des millions sur le territoire pour éviter la panne totale.
« À titre d’exemple, il faudra compter 16 heures pour recharger une batterie de 30 kWh sur une prise domestique et moins d’une heure sur une borne rapide à 50 kW, soit de quoi récupérer 200 km environ.
Avec un super-chargeur Tesla, tout va plus vite car la puissance monte jusqu’à 120 kW et permet de récupérer jusqu’à 270 km d’autonomie en 30 minutes. »
Mais revenons à l’excellente étude de Jérôme Fraisse qui nous rappelle quelques lois élémentaires de physique.
Pourquoi une voiture a-t-elle besoin d’énergie pour avancer ?
Primo, pour vaincre la résistance de l’air et secundo, pour vaincre les forces de frottement au sol.
Plus une voiture est légère, moins elle consomme.
Tout le monde comprend qu’une voiture taillée comme une boîte à chaussures demandera davantage d’énergie pour avancer qu’une voiture qui a le profil d’un avion de chasse.
En dessous de 50 km/h, ce sont les forces de frottement qu’il faut vaincre.
À grande vitesse, c’est davantage la résistance de l’air.
Celle-ci quadruple quand on double la vitesse.
Sur ces deux points, la voiture électrique est légèrement avantagée, bien que plus lourde à cause des batteries.
Côté rendement moteur, l’avantage va aussi au moteur électrique, puisque les moteurs thermiques ont un rendement de 30 % (puissance totale fournie/puissance utile récupérée suite aux pertes).
Mais le gros problème, c’est la batterie.
Car pour stocker de l’électricité dans une batterie et la recharger, il faut produire du courant et l’acheminer à la voiture.
Centrales nucléaires + centrales thermiques + énergie renouvelables subissent des pertes énormes.
Au bilan, la voiture électrique engloutit plus d’énergie primaire que la voiture thermique.
Avec une puissance totale de 486 Wh/km fournie au départ pour alimenter les centrales, on arrive à 146 Wh/km pour alimenter la voiture électrique !
Rendement global 30 %.
Pour la voiture thermique, on part de 360 Wh/km d’énergie fossile (pétrole), pour arriver à 338 Wh/km de puissance utile fournie.
Rendement 94 %.
Donc, si le moteur électrique a un très bon rendement, la chaîne de fabrication d’électricité a un rendement de 30 % !
Ce qui fait perdre tout intérêt à la voiture électrique.
Ensuite, il faut prendre en compte les problèmes de fabrication de batteries au lithium-ion, une denrée rare qui va devenir de plus en plus chère si le parc automobile électrique explose.
Une batterie de 400 kg, c’est 200 km d’autonomie !
Selon l’ADEME, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la voiture électrique consomme deux fois plus d’énergie que sa consœur thermique durant la phase de production.
En conclusion, il est trop tôt pour se lancer dans la voiture électrique.
Les batteries sont trop lourdes, l’autonomie insuffisante, le temps de recharge trop long et le coût démentiel.
Et n’oublions pas qu’il n’y a pas que le moteur qui émet du CO2 et des particules fines.
Partout, il est prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines.
Mais, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel ».
Il serait certainement plus facile pour nos constructeurs d’améliorer le rendement des moteurs thermiques, de limiter la consommation, de diminuer les émissions de CO2 et de particules fines, plutôt que d’essayer de développer la voiture électrique dévoreuse d’électricité et de lithium.
Les Japonais ont misé sur le moteur à hydrogène.
Il ne pollue pas, le plein d’hydrogène est rapide et la voiture a une autonomie de 600 km.
Problème : la production d’hydrogène est complexe et polluante.
https://www.youtube.com/watch?v=UBRtY3grlM0
https://www.numerama.com/tech/218230-les-voitures-a-hydrogene-se-diffusent-en-californie-est-ce-une-veritable-necessite.html
Tout cela montre que le moteur thermique a encore de beaux jours devant lui et faisons confiance à nos ingénieurs pour en améliorer le rendement et diminuer les émanations nocives.
Et ne croyons pas le discours des écologistes, qui ont menti sur le climat, menti sur le nucléaire, menti sur les éoliennes et mentent sur la voiture électrique.
Ne succombons pas à leur religion délirante et accrochons-nous aux réalités scientifiques.
C’est plus sûr !
Jacques Guillemain
ripostelaique
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