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mercredi 28 novembre 2018

La transition énergétique a bon dos !

 
 
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mardi, 27 novembre 2018
 
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
 
Mais pour qui nous prennent-ils ? Pour des débiles profonds, prêts à gober n’importer quel bobard, à ingurgiter toute infox, les « fake news » comme « ils » disent, dans leur misérable franglais de snobinards des beaux quartiers ?

Le tout illustrant à merveille le vieil adage disant que « plus c’est gros, plus ça passe » ?
 
Non, la transition énergétique est un leurre pour bobo branché, pas une réalité pour la France qui peine, qui se lève à l’aube, qui prend son automobile parce que les transports en commun ne sont ni sûrs, ni rapides ou, parfois, totalement inexistant pour ces millions de rurbains qui habitent à la campagne ou à la grande périphérie des villes. (Car les loyers, - et encore ! -, y seraient moins chers).
C’est un produit de luxe pour des gens aisés, pour une société apaisée, qui est tout le contraire de l’actuelle société française fractionnée en corporations rivales, éclatée en communautés ethniques ou sociétales totalement divergentes, dans  leur comportement comme dans leurs espérances.
Là aussi, « le bien vivre ensemble » est un leurre.
Le socialisme « hollandien » avait gravement compromis l’unité nationale, le pouvoir « macronien » l’a achevée.
Gérard Collomb, lui, dans une démission du genre « courage, fuyons ! », en a déjà tiré les leçons.
 
La France toute seule, « pour sauver la planète ? »
 
La France de nos jours, c’est 1% maximum de la population planétaire.
Peut-on raisonnablement espérer que ce 1%, s’il réduisait sa facture énergétique, concourrait utilement à faire baisser le réchauffement climatique, à supposer d’ailleurs, que les doctrinaires du GIEC aient raison ?
Car rien n’est formellement avéré.
Ne devrait-on pas parler, plutôt, de dérèglement ?
Le polytechnicien Christian Gérondeau, l’ancien « Monsieur sécurité routière », penche pour cette thèse (cf son livre, Climat, les grandes manipulations).
Les comparaisons fiables ne pourraient s’effectuer qu’avec plus de recul, car les mesures météorologiques sont, à l’échelle de l’histoire de l’humanité,  très récentes.
Il n’en demeure pas moins qu’il y a des phénomènes récurrents anormaux, sinon alarmants : tornades, tempêtes, raz-de-marée, crues hors saisons ou, au contraire, sécheresse.
Mais est-ce dû à la seule activité humaine ?
Etant « climato-sceptique », j’en doute.
 
Que les gros pollueurs lèvent le doigt
 
La France a le plus gros parc mondial de centrales nucléaires après les Etats-Unis.
Elle a 58 réacteurs répartis en 19 sites.
C’est l’essentiel de notre production énergétique « lourde ».
Le nucléaire, on le sait, ne pollue pas.
Il est vrai que l’angoisse nait de la fiabilité, de la sécurité et de la sûreté des centrales.
Ici en France, et heureusement, ce n’est ni Tchernobyl, ni Fukushima.
Espérons qu’à chaque centrale est affecté un élément armé de gendarmerie !
Mais il est vrai que l’enfouissement des déchets pose  un problème sur le très long terme.
Quelle solution ?
Des galeries profondes à l’abri des secousses telluriques ?
Nos voisins européens, dans leurs choix énergétiques, ne sont pas très raisonnables.
Des centrales à charbon, comme en Pologne ou en Allemagne, polluent allègrement.
Aux Etats-Unis, du gaz de schiste extrait sans vergogne et la réouverture de mines, fortifient l’assise électorale de  mister Trump.
Les éoliennes qui  gâchent certains de nos paysages, sont-elles une alternative suffisante ? (Je laisse le soin au lecteur de se reporter à l’ouvrage d’Alban d’Arguin ! cliquez ici)
N’oublions pas non plus, que la capacité maximum en centrales hydrauliques  est atteinte : il n’y a plus de vallées à inonder. (Et rappelons-nous les déchirements humains causés lors de l’édification des barrages, à Tignes, notamment)
Et puis, constatons que l’Inde comme la Chine ne se sentent guère concernées par la COP-21, clôturant en fanfare, le séminaire de la lutte contre le méchant gaz carbonique à effet de serre !
Les pétroliers eux-mêmes, pays producteurs comme compagnies exploitantes, ont tout intérêt à puiser et user « l’or noir » jusqu’à la dernière goutte, tout en investissant et misant sur des énergies nouvelles plus « soft », en vertu d’une prudence comportementale qui consiste à ne pas mettre « tous ses œufs dans le même panier »…
Des états comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite, jouent du « yoyo » à la pompe, en réduisant leur production pour préserver l’avenir.
Tous les membres de l’OPEP semblent à l’unisson.
Nous pourrions acheter iranien, moins cher compte-tenu que ce pays est devenu un « paria », mais, l’embargo US auquel nous nous soumettons, nous oblige à nous en détourner.
Le prix du baril s’envole, celui du carburant au détail aussi, l’état français répercutant mathématiquement la hausse.
Il se goinfre de taxes.
Et Mr Dupont/Durand paye plus cher son litre de super comme de gasoil.
CQFD ! Il pourra toujours se consoler en sachant qu’un milliard d’euros va au financement de l’Aide médicale d’Etat (AME), et deux autres au financement des « MNA », ces fameux mineurs étrangers non accompagnés, qui ne sont pas plus mineurs que votre grand-mère ou moi-même !

La démographie démentielle de certains pays n’arrangera rien
 
Les écologistes oublient toujours de mentionner, parmi les « coupables » du réchauffement climatique supposé, les pays à forte démographie, comme ceux d’Afrique.
Pourquoi ?
Par idéologie, parce que l’homme blanc est coupable de tout.
On ne nous fera pas croire qu’une planète à 10 ou 11 milliards d’humains dont quatre en provenance d’Afrique, sera plus vivable que notre chère planète bleue d’aujourd’hui !
Si nous souhaitions que les Africains aient un niveau de vie comparable ne serait-ce qu’aux pays européens les moins aisés, - Serbie, Albanie, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Arménie, Géorgie -, il faudrait électrifier massivement le continent noir, - plan Borloo -, et les besoins en eau l’assècherait ! Les barrages sur le haut Nil sont lourds de conflits potentiels entre les riverains du fleuve des Pharaons !
Les usines de dessalement de l’eau de mer pourraient utilement suppléer à la raréfaction de l’eau douce, mais qui paierait l’addition ?
Le banlieusard ou le campagnard, qui voit ses notes de carburant et de fioul exploser, on l’a vu, l’entrainant à revêtir le fameux « gilet jaune » ?
Et Dupont/Durant peut-il se payer un véhicule électrique, réputé moins polluant (à court terme !), sans mettre gravement en danger l’économie de sa famille ?
Que nenni monsieur Macron !

Et Zorro est arrivé….
 
Le lundi 26 novembre, Sa Majesté s’est adressée au pays depuis son palais de l’Elysée devant un parterre de notables et de journalistes.
Brillant, se voulant didactique et pédagogique, le discours du chef de l’Etat a été diffusé sur les ondes pendant ¾ d’heure.
Macron s’est évertué à nous faire avaler sa stratégie de réduction de la signature carbone, en fait une écologie punitive.
Rien, ou presque, sur les revendications très terre à terre des « Gilets jaunes ».
Ce n’est pas la création d’un Haut conseil pour l’action climatique, un « comité Théodule » de plus, qui rassurera Bitru, scotché à  son rond-point qu’il occupe depuis le week-end dernier !
On nous annonce 7 à 8 milliards affectés à cette « transition », une fermeture programmée de 14 réacteurs d’ici à 2035, avec comme objectif de réduire notre dépendance nucléaire de moitié. Comment ?
Grâce à la géothermie, au gaz méthane, aux véhicules « propres », aux panneaux solaires et aux…éoliennes, avec un parc marin déjà prévu du côté de Saint-Nazaire en attendant mieux, du côté de Dieppe, peut-être.
Cerise sur le gâteau, concession au peuple, il y aura bien une concertation pendant les trois prochains mois avec tous les acteurs concernés, y compris les « gilets jaunes ». (Comment déterminer avec justesse qui parlera en leur nom ?)
S’il est évident qu’il faille, à terme, diminuer l’impact des énergies fossiles, nous ne devons pas être, pour autant, condamnés à voir notre France défigurée par tous ces « obélisques » hideux dressés du nord au midi, grands épouvantails à hélices brassant de l’air comme un fonctionnaire de Courteline, pas plus que tous nos toits doivent se couvrir de panneaux solaires.
Ou, encore, que l’habitacle de nos voitures  soit réduit à la portion congrue pour faire de la place aux piles ! (Dont les fabricants sont, au passage, Chinois et Coréens du Sud).
 
L’inévitable relai politique
 
Les « gilets jaunes » qui, apparemment restent sur leur faim, - à l’origine mouvement informel non violent et non structuré-, doivent se « réinventer » s’ils veulent se maintenir dans la durée.
Noël approche et le gouvernement joue le pourrissement de la situation.
Pas sûr qu’un tel mouvement aux revendications tellement disparates puisse continuer à mobiliser des salariés.
Bientôt, peut-être, ne resteront plus présents que les chômeurs et les retraités.
L’opinion, favorable, peut basculer à tout moment devant des blocages persistants.
A terme, la solution est politique ; elle ne peut être que politique.

Ou nous choisissons la voie insurrectionnelle, comme le revendique un porte-parole autoproclamé, ou alors c’est l’issue démocratique qui s’impose.

Elle passe, inéluctablement, par de nouvelles élections législatives.

Macron, pour l’instant, est « droit dans ses bottes ».

Si la situation persistait, si le pays était paralysé, il devrait céder sur les hausses de taxes ou s’en remettre au suffrage universel.

C’est ce que De Gaulle avait fait en 1968.

Mais pas sûr, cette fois-ci, que les électeurs reconduisent la majorité sortante.
 
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