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jeudi 29 novembre 2018

Gilets jaunes : Emmanuel Macron, «président du déclassement»

Gilets jaunes : Emmanuel Macron, «président du déclassement»

© JEFF PACHOUD Source: AFP
  29 nov. 2018
 
Revenant sur les conséquences de la politique économique du gouvernement, la porte-parole des Républicains Lidya Guirous estime que les classes moyennes et zones périphériques font face à un déclassement qui est l'unique cause du mouvement social.
                                    
Déclassement social, décrochage économique, ce qui était un sentiment diffus dans notre société est devenu une réalité.
Les gilets jaunes ont manifesté ce week-end encore sur l’ensemble du territoire.
Une mobilisation dont l’origine est la détresse sociale et l’impossibilité pour beaucoup de ces Français qui travaillent de ne plus réussir à joindre les deux bouts.
Parmi eux, des travailleurs encore actifs, mais aussi des retraités à qui le gouvernement demande toujours plus d’efforts, toujours plus de sacrifices… sans retour, ni pour eux, ni pour leurs enfants.

Le rapporteur LREM de la loi anti-fake news a-t-il relayé... une fake news sur les Gilets jaunes ?
Les gilets jaunes expriment un ras le bol des hausses massives de CSG pour plus de 7 millions de retraités et de la désindexation des pensions de retraite en 2019.
Ils expriment aussi un ras le bol des taxes sur les carburants, car dans 4 ans le plein coutera 15€ de plus.
Dès janvier c’est 3 milliards de taxes en plus sur les carburants, pour les ménages.
Une overdose de taxes qui rongent toujours plus le pouvoir d’achat des Français.
Pendant ce temps, la dépense publique file toujours plus avec en 2018-2019 + 44 milliards €, battant ainsi le  record de François Hollande.
Nous détenons également le triste record européen de prélèvements obligatoires avec + 4,5 milliards € pour les ménages en 2018.
La peur du déclassement était jusqu’alors une angoisse diffuse dans notre société, avec Emmanuel Macron, elle devient une réalité.
Macron depuis 1 an conduit la France du travail, des classes moyennes, des zones périphériques et rurales vers un véritable déclassement social et un décrochage économique brutal, contrairement à ce qu’il avait promis lors de sa campagne et dans son programme.
Macron depuis un an conduit la France du travail, des classes moyennes, des zones périphériques et rurales vers un véritable déclassement social et un décrochage économique brutal
Les violences sur les Champs-Elysées sont à condamner avec la plus grande fermeté.
Il est regrettable que de pareils agissements viennent nuire à un mouvement populaire dont l’objectif est de signifier à Emmanuel Macron que sa politique d’acharnement fiscal au prétexte d’une transition écologique plus fantasmée que réelle ne peut pas fonctionner.
Les exigences écologiques de long terme ne doivent pas se confronter aux urgences de la fin du mois de ces centaines de milliers de familles françaises qui ne s’en sortent plus.           
Les casseurs brouillent les revendications légitimes des Gilets jaunes.
La tentative d’amalgame de Christophe Castaner n’est pas à la hauteur de sa fonction.
En effet, il s’est exprimé avec ce mépris et ce cynisme qui est la marque de fabrique de la République en marche.
Nous avons eu le triste spectacle d’un ministre de l’Intérieur plus préoccupé par les calculs politiciens qui permettront à son parti d’installer comme unique opposant l’extrême-droite de Marine le Pen.
La République en marche, de cette manière, démontre que c’est un parti dans la droite ligne de la gauche, dont le meilleur allié a toujours été le Front national, devenu «Rassemblement national». Mélange des genres dangereux de la part de celui qui est censé assurer la sécurité des Français.

Une froideur et une déconnexion complète face à ces Français qui sont simplement réunis pour dire qu’ils ne se laisseront pas tuer à petit feu.

Ce mépris, cette déconnexion, ce manque d’empathie et cette surdité d’Emmanuel Macron et des membres du gouvernement sont les seuls responsables de la radicalisation du mouvement des Gilets jaunes.

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