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samedi 6 octobre 2018

Un ministre de gauche, Gérard Collomb, laisse entendre qu’une guerre civile est à craindre

 
 
 
Publié par Jean-Patrick Grumberg le 6 octobre 2018
 
Christophe Colomb a découvert l’Amérique, Gérard Collomb les zones de non-droit. C’est moins glorieux mais tout aussi dangereux. Le ministre français de l’Intérieur sortant met en garde dans son discours d’adieu contre la situation critique des banlieues.
 
« Je suis allé dans toutes les banlieues difficiles, la situation y est très dégradée, c’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République (…) Aujourd’hui, nous vivons côte à côte, et je l’ai toujours dit, je crains que demain nous devions vivre face à face », a dit le ministre membre d’un parti d’extrême gauche, le parti socialiste français, admettant qu’une guerre civile pourrait être proche en France car il craint l’avenir.
Il ajoute :
« Il faut accueillir [des étrangers africains et moyen-orientaux] mais en accueillant bien. Si c’est pour mettre ceux qu’on accueille dans les quartiers dont je viens de parler, on accroîtra encore les problèmes et la situation deviendra ingérable ».
 
Collomb est membre d’un parti très favorable aux « minorités » et à l’immigration.
Venant de lui, outrepasser la ligne du parti et parler ainsi des banlieues signifie qu’il doit se passer quelque chose de terrible qu’il ne dit pas.
Le ministre de l’Intérieur a servi sous le règne de l’empereur Emmanuel Macron depuis mai 2017. Collomb quitte le gouvernement après peu de temps et dans une mise en scène dramatique.
C’est un autre coup dur pour Macron, très impopulaire en France, dans un contexte ou Jupiter est lâché et lynché par les médias pour des raisons qui ne doivent rien aux astres.
 
La chef de l’opposition, Marine Le Pen, a été surprise par les propos de Collomb :
 
« Gérard Collomb révèle que les banlieues incontrôlables sont comme un explosif prêt à être allumé du jour au lendemain et a lancé un avertissement solennel au Premier ministre. Nous aurions aimé un tel langage de vérité pendant 17 mois ! »
 
Le ministre français sortant n’est certainement pas le premier à dire que le pays pourrait faire face à une guerre civile.
Eric Zemmour a déclaré :
 
« La France est un pays où les guerres civiles ont eu lieu dans le passé et la possibilité d’une guerre civile future doit être prise au sérieux ».
 
Zemmour a été inculpé pour ses propos lorsqu’il a parlé d’une « invasion islamique » en France qui pourrait entraîner une guerre civile religieuse.
Le professeur français Christian de Moliner a même affirmé que la France devrait se diviser en deux états : L’une avec une loi française et l’autre avec la charia pour le nombre croissant de musulmans dans le pays.
 
« Nous ne pourrons jamais éradiquer l’islamisme radical… Tant que nous ne sommes pas encore en guerre ouverte, les fidèles du Prophète se regroupent déjà dans des zones parfois régies par des règles spéciales », a dit le professeur.
 
Les propos du ministre ont été peu évoqués dans les médias, si ce n’est pour parler de « dérapage » et de « discours apocalyptique » – on pouvait s’y attendre puisque les médias sont les représentants officiels de l’immigration et la première force de France pour tuer dans l’œuf du serpent toute velléité de débat.
La réaction des médias a toujours pour le même but : empêcher de discuter honnêtement des questions soulevées.
 
Un étrange message, des règlements de compte évidents

Publiquement, Gérard Collomb a déclaré avoir « un message à faire passer » au Premier ministre.
« Je suis allé dans tous ces quartiers. La situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale », a-t-il expliqué, évoquant la possibilité d’une fracture communautaire et sociale en France.
  • Premièrement, Collomb n’a pas besoin de s’exprimer publiquement pour faire passer un message au Premier ministre. La manœuvre est politiquement chargée.
  • Deuxièmement, parler de « mixité sociale » est un concept d’extrême gauche – et c’est pourquoi il est irresponsable de classer le parti socialiste français ailleurs qu’à l’extrême gauche – qui consiste à forcer des populations à habiter là où des dirigeants politiques le décident, au lieu laisser les gens vivre libres de leur destin et de leurs choix. L’immiscions du gouvernement dans la vie privée des gens est au cœur de l’idéologie communiste.
  • Troisièmement, les journaux ont inventé le terme fachosphère et collé l’étiquette extrême-droite aux médias qui se sont aventurés à dénoncer depuis plus de 10 ans ce que Collomb, qui est supposé être mieux informé que nous, révèle le 6 octobre 2018. Il prend qui pour des imbéciles ?
  • Quatrièmement, en novembre 2017, Le Monde avait rapporté (cela ne veut pas dire que ce soit totalement vrai) que Gérard Collomb avait violé les règles du secret-défense, et irrité la DGSI et la DGSE en révélant que le renseignement belge était l’une des sources françaises qui avaient permis de localiser 39 musulmans aujourd’hui assignés à résidence. Puis il aurait fait une nouvelle gaffe lorsqu’après l’attentat de Manchester en mai 2017, le ministre de l’Intérieur avait été accusé par un autre média très à gauche, The Guardian, d’avoir dévoilé que Salman Abedi était probablement passé par la Syrie et qu’il avait des liens avec le groupe Etat islamique qui a revendiqué l’attentat. Les informations étaient tenues secrètes par les enquêteurs britanniques. Cependant, elles étaient déjà dans les médias américains.
  • Cinquièmement, n’oublions pas que Collomb dirigeait le contre-terrorisme français. A ce titre, ce gaffeur en série, par cette dernière déclaration, en dit trop ou trop peu.
  • Sixièmement, souvenons-nous qu’en mai 2018, il a incité à la guerre civile qu’il dit craindre aujourd’hui. Il a encouragé les manifestants à affronter les néo-fascistes Antifa de Jean-Luc Mélenchon lors des manifestations :
« Si on veut garder demain le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, il faut que les personnes qui veulent exprimer leur opinion puissent s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être complices de ce qui se passe », avait-il déclaré sur BFMTV.
  • Septièmement, il dit que les étrangers venus d’Afrique doivent être « accueillis …mais pas… dans les quartiers. Voilà la déclaration qui doit vraiment effrayer. C’est dans la France encore sous le contrôle de la République que Collomb veut que les musulmans soient installés. Ainsi, la République perdra le reste des territoires où elle fait encore régner la règle de droit… Joyeux programme.
Conclusion

Les propos d’un socialiste, il faut s’en méfier comme la peste, car le socialisme n’est qu’un somnifère pour inoculer la peste rouge, le communisme.
Même si, surtout si, certains sites anti-immigration sautent de joie quand Collomb met en garde contre les colons.
Pour ma part, je ne peux oublier que François Mitterrand a propulsé le Front national sur le devant de la scène afin qu’il divise la droite pour qu’elle ne soit plus au pouvoir.
Ça a parfaitement fonctionné aux deux dernières élections.
Mes colombes, Collomb a le même objectif immigrationniste que Macron.
Ils se sont juste heurtés sur la méthode.

 
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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