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mardi 11 septembre 2018

Immigration, islam : que de temps perdu !

 

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Quelles découvertes ! L’immigration de peuplement et l’islam conquérant posent des problèmes aux sociétés européennes ?
 

Incroyable ! Cela fait vingt ans et plus que quelques lanceurs d’alerte s’époumonent dans le désert, pour tenter de mobiliser sur ces deux sujets essentiels.
Mais, jusqu’alors, ces gêneurs se voyaient répondre que l’immigration était une chance et qu’ils étaient xénophobes, que l’islam était une religion de paix et qu’ils étaient racistes, que tout allait bien et qu’ils étaient anxiogènes.
Le sociologue Raphaël Liogier écrivait un livre pour dénoncer "le mythe paranoïaque de l’islamisation" (2012).
On pouvait y lire : "Il n’y a aucune montée spectaculaire de l’islam, ni dans le monde en général ni en Europe".
Passons vite : il y aurait une somme à écrire sur les dénégationnistes en sciences sociales qui, depuis des décennies, mentent aux Français, déforment les réalités, insultent ceux qui rapportent ce qu’ils voient.
On connait la suite : dimanche, la Suède sociale-démocrate a, à son tour, été bousculée par les Démocrates de Suède, parti anti-immigration et nationaliste qui ne cesse de progresser.
Ses 17,7% des voix aux législatives sont une nouvelle mise en garde lancée à ceux qui n’ont toujours pas compris que l’intégration d’un peuple nouveau ne se fait jamais aisément, surtout quand les immigrés se réclament d’une culture islamique dont bien des valeurs essentielles ne s’accordent pas avec celles de la culture occidentale.
L’enquête que publie ce lundi l’Institut Montaigne sur le danger que représente l’islamisme a le mérite de sortir des sentiers balisés.

 Mais ce que décrit l’étude n’est en fait qu’une somme d’évidences exposées ici depuis des lustres. Ce temps perdu pourra-t-il être rattrapé ?
Dans son rapport (La fabrique de l’islamisme), Hakim Et Karoui rappelle judicieusement que l’islamisme est "une véritable idéologie politique contemporaine".
Il la compare au communisme, dans sa dimension totalitaire qui dépasse la religion.
Une précédente enquête de l’Institut Montaigne (2016) avait fait ressortir, pour la France, que 28% des musulmans étaient attachés à la charia (loi islamique) : un radicalisme partagé par 50% des moins de 25 ans, embrigadés dans une vision sécessionniste et autoritaire de l’islam.
L’Internet fédère ces mouvements alimentés par les Frères musulmans et les salafistes.
La polémique née de la prestation de la chanteuse Menem, apparue enturbannée sur TF1 en février, été soutenue par les réseaux islamistes qui cherchent à imposer le voile et tout autre signe de visibilité, à commencer par les mosquées.
Mais rappeler ces faits, comme le fait l’étude, revient désormais à enfoncer des portes ouvertes.
Les solutions proposées ne sont pas à la hauteur du diagnostic.
Créer un "discours musulman alternatif" ou un financement du culte par une taxe hallal sont des pistes qui évitent le rapport de force.

Or une idéologie totalitaire se combat par la force.

Il faut dénoncer les propagateurs de haine qui se cachent sous le masque de l’antiracisme ; il faut fermer les mosquées salafistes et expulser leurs imams ; il faut cesser de reculer devant les intimidations.
Les dormeurs qui ne voient pas la sordide provocation islamiste que constituera, le 19 octobre dans le sanctuaire du Bataclan, la venue du rappeur Médine, qui chante le djihad, doivent aussi se réveiller d’urgence.

Ceux qui somnolent, se taisent ou se soumettent sont plus dangereux encore que les salafistes.

Ceux-là ne font que remplir un vide.

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