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jeudi 30 août 2018

Et tu sais ce qu’ils te disent, les Gaulois ?, par Caroline Parmentier

 





 
Le peuple gaulois ne plaît pas à Macron, il faut changer le peuple ! Qu’il se rassure, c’est en cours.
 
Mais pas encore tout à fait plié.
 
En déplacement au Danemark, Emmanuel Macron, pour saluer le modèle de « flexisécurité » qui y est prôné, s’est lancé dans une curieuse comparaison avec la France : « Il ne s’agit pas d’être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire.
Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! »
Après « les illettrées » de chez Gad, après le « il n’y a pas de culture française », après « la colonisation était un crime contre l’humanité », voilà les « Gaulois réfractaires ».
En plus de cette impression déplaisante de raillerie des Français chaque fois qu’il est à l’étranger, Emmanuel Macron devrait se garder de confondre Gaulois réfractaires aux réformes et Gaulois réfractaires à ses réformes.
La nuance est de taille.
Il y a autant de nuances de Gaulois que de nuances d’Earl Grey au five o’clock de la reine d’Angleterre.
En tant que Gauloise assumée, je suis par exemple pour la flexisécurité.
De plus comparer une religion à une ethnie est un peu gênant.
Si Marine Le Pen avait parlé de la supériorité des catholiques sur les Bambaras, que n’aurait-on pas dit ?
 
L’anti-Salvini

 
Lors de cette même visite, le président français répondant aux journalistes danois, a enfoncé le clou façon Cétautomatix.
Selon lui, Viktor Orbán et Matteo Salvini « ont raison » de le voir comme leur « opposant principal » en Europe sur le dossier des migrants : « Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. »
En l’occurrence, c’est bien lui le cabochard qui ne veut rien entendre de son peuple.
Combien de Français sont favorables à la réforme qui mettrait un frein à l’invasion migratoire ? Résistants, irréductibles, ils le sont de plus en plus face à une immigration qu’ils n’ont pas choisie, qui détruit le système français et qu’on les oblige à financer avec le racket des taxes, le rabotage de leurs retraites, de leurs aides familiales, etc.
 
Macron a bien raison de se méfier des Gaulois.
 
Ils pourraient bien lui botter le train plus vite qu’il ne le pense.
 
Caroline Parmentier
 
Article paru dans Présent daté du 30 août 2018 via novopress


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