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dimanche 17 juin 2018

Sommes-nous si riches ?

 

migrants
 
Publié le
 
Dans la chronique Saint-Affricaine du Midi Libre un article faisait l’éloge d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
 
On peut jusque là approuver ce concept de solidarité, mais à condition qu’il s’agisse bien de demandeurs d’asile.
Si la famille syrienne dont il est fait mention en est bénéficiaire tant mieux.
On connait la situation actuelle de la Syrie après des années de guerre et les massacres dont les islamistes se sont rendus coupables.
Par contre, quand la solidarité s’adresse à tous les défavorisés de la terre, en particulier à ceux qui profitent de cette générosité pour se faire passer pour des réfugiés alors qu’ils sont des clandestins connus comme migrants économiques, on va au-delà de nos possibilités d’accueil.
Ces ONG qui font traverser la mer régulièrement à des centaines de candidats à l’émigration en provenance surtout d’Afrique Subsaharienne, mais aussi du Moyen Orient ne leur rendent pas service et encore moins aux pays qui les reçoivent.
Il nous est dit dans l’article que la majorité n’aura pas le statut de réfugié et devra quitter le territoire et ceux qui l’obtiendrons pourront travailler et auront des droits sociaux (RSA et APL).
C’est oublier que ceux qui seront déboutés du droit d’asile, pour la grande majorité, ne quitterons jamais le territoire et ne seront jamais expulsés.
Les pays de départ refusant d’ailleurs de récupérer leurs ressortissants.
Quant aux autres qui obtiendront ce précieux sésame ils rejoindront pour la plupart la liste des chômeurs à l’Agence pour l’Emploi avec beaucoup de jeunes et de moins jeunes français en recherche d’un travail, d’autant plus, que ces nouveaux arrivants ont rarement des compétences utiles.
Il faut aussi savoir que le coût annuel des mineurs étrangers, non accompagnés (vrais ou faux) s’élève à 1 milliard d’euros selon le Figaro du 17/09/2017.
Et selon la cour des Comptes, en 40 ans, la France aura dépensé pour toutes ces migrations la somme fabuleuse de 40 milliard d’Euros.
Bien que dit au conditionnel il faut 35 000 €s par personne pour financer la promotion professionnelle de 1 000 clandestins.
Le budget de l’AME qui les soigne a augmenté de 110 millions à 1 milliard.
25 000 gens appelés « sans papiers » sont logés à l’hôtel chaque soir.
Beaucoup de nos compatriotes parisiens, même avec un petit emploi, n’ont pas cette faveur.
Quant aux mineurs non accompagnés ils étaient 40000 en 2010 et demain ?
Afrique : 1,2 milliard d’habitants … ça fait réfléchir.
 
Au nom de l’humanisme on se bouche les yeux devant une réalité qu’on ne peut plus nier.
La France continue à emprunter alors que sa dette augmente tous les jours.
« On dépense un pognon fou pour les aides sociales et les pauvres sont toujours pauvres » disait récemment le Président Macron.
Mais à quelle catégorie de population s’adresse-t-il ?
Sa fonction n’est-t-elle pas de privilégier d’abord les citoyens dont il a la charge ?
 
Pendant ce temps la vie augmente tous les jours pour tout le monde, dont la CSG pour les retraités, avec des retraites bloquées jusqu’à nouvel ordre ?
 
Avec des vieux paysans qui arrivent à se nourrir grâce à un jardin et quelques poules et des citadins qui fouillent dans les poubelles des supermarchés.
 
Avec de plus en plus de médicaments non remboursés et un système bancaire qui menace de s’écrouler.
 
Alors la solidarité appliquée au monde entier c’est très généreux mais il ne faut pas qu’elle se fasse sur le dos du citoyen considéré comme une vache à lait, ni des caisses de l’Etat (à deux doigts de la faillite) ce qui revient au même.
 
Il y a assez de détresse en France comme ça …
 
La France ne mérite-t-elle pas la priorité dans les aides sociales ?
Onyx

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