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jeudi 21 juin 2018

Amsterdam : une soixantaine d’immigrants illégaux, aidés par l’extrême gauche, éjectent la population locale de ses maisons

     
Cenator : En Suisse, dans des villes comme Lausanne, si l’immigration continue, la même chose va arriver plus vite qu’on ne l’imagine.
 
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« Nous sommes ici »… pour rester

« We Are Here » est un groupe d’une soixantaine de migrants masculins africains dont la demande d’asile a été rejetée depuis longtemps et qui refusent le logement qui leur est proposé.
Leur porte-parole Khalid Jone (34 ans), un Soudanais aux dreadlocks qui aime se mettre en scène en public, pose en riant sur des photos avec le maire d’Amsterdam, Jozias van Aarsten.
Dans les foyers « bed, bath and breakfast » pour requérants d’asile, il devait se lever et sortir dès neuf heures, et ça lui déplaisait.
Depuis 2012, à Amsterdam, « We Are Here » occupe de vieux bâtiments scolaires, magasins, immeubles de bureaux et appartements (alte Schulgebäude, Läden, Bürohäuser und Wohnungen : on ne sait pas si les magasins et bureaux sont également désaffectés ou non, n.d.t.) et provoque beaucoup de désordre.
Beaucoup d’Amsterdamois et leurs associations immobilières sont fatigués de la situation,, mais le maire et le conseil municipal de gauche nouvellement élu n’interviennent pas - malgré la grande attention des médias et les exigences de plus en plus effrontées de « We Are Here ».
Aux Pays-Bas, les squats sont en principe interdits depuis 2010, mais la loi n’est guère appliquée.
Les juges d’Amsterdam ont décidé en avril que « We Are Here » pouvait rester dans le quartier de Watergraafsmeer jusqu’à fin mai « jusqu’à ce qu’ils trouvent autre chose ».
En général, les hommes en majorité Africains de « We Are Here » annoncent leur arrivée à l’avance : les résidents quittent alors leur maison « volontairement » et les propriétaires tolèrent cela.
Devant la caméra, une étudiante a expliqué « Ma foi, je logerai quelque temps chez mes parents. » Mais un autre appartement a été pris d’assaut alors que la locataire était sous la douche.
Certains mettent des pancartes sur leur porte : « Quelqu’un habite ici ».


La situation a débouché récemment sur une confrontation.
Le groupe « Identitair Verzet » (Résistance identitaire), critique au sujet de l’immigration, a manifesté en accrochant aux fenêtres d’une maison (louée légalement) une banderole « Illégal = criminel ».
Alors « We are here » et les Antifas ont cassé les vitres et démoli la porte d’entrée en scandant « Nazis ! ».
Des passants qui se montraient solidaires avec Identitair Verzet ou désapprouvaient We Are Here ont également été pris à partie (gepöbelt).
La police était présente mais n’est pas intervenue.
Les dégâts causés par We Are Here sont à la charge des propriétaires : matelas jetés dans la rue, fenêtres cassées, peinture et graffiti sur les murs.
A leur charge également le coût des gardes privés engagés pour sécuriser la zone.
« We Are Here » applique bien entendu à sa manière la recommandation des juges de « trouver autre chose ».
Pendant ce temps, les voisins déménagent ou n’osent pas sortir faire leurs courses dès que « We Are Here » bouge.
La police fait des heures supplémentaires, mais ne peut pas résoudre le problème.
Les squatters se considèrent comme intouchables.
Les juges ne nient pas l’intimidation et les dégâts, mais la compassion pour les squatters pèse plus lourd. Ces derniers, quant à eux, n’ont aucune indulgence, mais cela ne change rien au règne du politiquement correct aux Pays-Bas.
Les chrétiens-démocrates s’opposent à ces occupations illégales, de même que la droite : le PVV de Geert Wilders et le « Forum pour la démocratie » de Thierry Baudet, qui progresse rapidement dans les sondages et qui a récemment gagné trois sièges à Amsterdam avec une candidate brillante à sa tête.
Elle a visité les squats à plusieurs reprises, mais a été insultée déjà dans la rue.
La coalition d’extrême gauche élue à Amsterdam en mars dernier ne semble pas vouloir prendre les préoccupations des citoyens au sérieux.
Les politiciens, les élites et les juges hollandais semble plutôt vouloir transformer « We Are Here » [« 24 h », selon leur banderole] en « We Are Here To Stay » de leurs propres mains.
Avec leur tactique de « boire du thé » avec les illégaux (comme le disent les médias de droite), la vie à Amsterdam se détériore rapidement, surtout pour les habitants des quartiers à problèmes.
Et les appartements à louer sont de toute façon difficiles à trouver.
Dans tout le pays, heureusement, des politiciens, y compris les partis chrétiens, soulèvent ce sujet et exigent que les squatters « soient durement touchés ».
Mais même à La Haye également, on ne peut plus nier l’impasse dans laquelle on se trouve.
Les minorités et les extrémistes de gauche ont uni leurs forces dans le combat pour le narratif de gauche : ouverture des frontières, priorité aux minorités et fin du capitalisme.

Article original dans Junge Freiheit par Sietske Bergsma, juriste, journaliste :

„We are here“, um zu bleiben

Résumé Cenator pour  lesobservateurs.ch

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