Il faut réformer le statut de la fonction publique.
Contribuables Associés ne se bat pas pour la suppression du service public, mais pour un meilleur service, moins coûteux et plus efficace.
Je crois qu’on peut se le dire sans détours : un pays qui a autant de fonctionnaires est un pays communiste !
Si nous persistons à ne rien faire, la France va rester irréformable et on court à la catastrophe !
En avons-nous les moyens ?
Non.
La seule façon de faire bouger les choses pour sortir la tête de l’eau, c’est en commençant par moderniser notre administration.
Il faut réformer le statut de la fonction publique !
La France est un des derniers pays au monde où jardiniers et chauffeurs peuvent être fonctionnaires à vie.
Tout le monde s’accorde à le dire, mais personne ne bouge.
Tant qu’on ne s’attaquera pas à ce cancer qui ronge notre économie, les contribuables français continueront à être matraqués d’impôts.
S’ATTAQUER À NOTRE SACRO-SAINTE FONCTION PUBLIQUE DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ !
Vous aussi, je suis sûr que vous souhaiteriez un service public plus efficace, moins coûteux et avec moins de lourdeurs administratives.
94 % des Français sont favorables à cette réforme.
Qu’attendons-nous ?
Au nom de l’exception française, la France est le seul pays qui n’a pas touché au statut des agents publics ni taillé dans leurs effectifs.
Petit rappel : le statut a été créé le 19 octobre 1946 pour mettre les fonctionnaires à l’abri des pressions de toutes sortes.
À l’époque, la France comptait seulement 900 000 fonctionnaires. (pour 40 millions de Français)
Aujourd’hui, on en est loin…
La France compte plus de 5,5 millions d’agents publics, soit un actif sur quatre, contre 15 % en moyenne dans la zone euro !
C’est bien simple.
Depuis 1980, la France a augmenté son nombre de fonctionnaires de près de 2 millions alors que nos voisins européens ont réduit leurs effectifs et ont réformé leur statut !
Sont-ils sous-administrés pour autant ?
Non.
Mais au final, c’est pour nous que la facture est salée.
Nous n’avons rien contre les fonctionnaires qui sont souvent les premières victimes de ce système archaïque, mais force est de constater que dans l’ensemble, et contrairement à ce que dit la propagande des syndicats :
- Ils sont mieux payés que les salariés du privé.
- Ils travaillent moins.
- Ils sont plus souvent malades ou absents.
- Ils bénéficient de plus d’avantages et privilèges.
- Ils partent à la retraite plus tôt, avec de surcroît de bien meilleures pensions.
- Et ils bénéficient de la garantie de l’emploi à vie.
D’ailleurs, comment nos politiques peuvent-ils envisager la réforme de l’État ou des collectivités territoriales sans dégraisser la fonction publique ?
Désormais la situation est grave et, si on compare notre « modèle » avec l’étranger, elle est même sans appel.
Rendez-vous compte : si on aligne notre fonction publique sur le modèle allemand, c’est 110 milliards d’euros par an d’économies.
110 milliards, ça ne vous parle peut-être pas mais c’est 1,5 fois ce que rapporte la CSG à l’État ! Imaginez l’impact sur vos fins de mois !
Contribuables Associés a corédigé une proposition de loi avec le député de la Loire, Dino Cinieri.
Elle vise à réserver, pour toute nouvelle embauche, le statut de la fonction publique aux seuls agents exerçant une fonction régalienne (sécurité, défense, justice, diplomatie).
Et là, j’ai besoin de vous.
Dino Ciniéri vient d’envoyer sa proposition de loi à l’ensemble de ses collègues députés pour qu’ils la cosignent.
Je vous demande de faire pression sur votre député pour qu’il soutienne cette proposition de loi. Il doit s’engager.
Comprenez-moi bien.
Contribuables Associés ne se bat pas pour la suppression du service public, mais pour un meilleur service, moins coûteux et plus efficace !
Restreindre le statut de fonctionnaire permettra de réduire les dépenses publiques et à terme de redonner du pouvoir d’achat aux Français en abaissant la pression fiscale qui pèse sur les ménages.
Cela contribuera aussi à dynamiser le service public, avec une meilleure prise en compte du mérite, une meilleure gestion des ressources humaines et une plus grande fluidité entre secteur public et privé.
Après tout, d’autres pays l’ont fait, notamment la Suisse et l’Italie, alors pourquoi pas nous ?
L’objectif est simple : faire beaucoup mieux avec beaucoup moins.
Je crois sincèrement que nous avons une formidable occasion de voir cette loi votée si vous, et l’ensemble des membres de Contribuables Associés vous mobilisez en masse.
Avec le projet de Macron de réformer le statut des cheminots, nous avons une fenêtre de tir favorable.
Il vient d’ouvrir une brèche.
À nous de pousser les députés à aller plus loin.
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Pour que cette proposition de loi ait une chance d’aboutir, il faut que chacun d’entre vous fasse pression sur son député en cliquant ici.
On doit faire cosigner cette proposition par un maximum de députés.
J’ai déjà écrit à l’ensemble des 577 députés pour leur demander de cosigner la proposition de loi de Dino Cinieri, mais désormais c’est à vous de prendre le relais, car rien ne vaut la bonne vieille pression des électeurs.
Je vous assure, il faut absolument qu’on se batte là-dessus.
C’est crucial pour notre avenir.
Et pour cela, j’ai besoin de vous !
C’est un véritable travail de Titan que nous engageons : le combat de David contre Goliath !
Je ne sais pas si vous imaginez les forces en présence qui se démènent pour que rien ne bouge.
Avec des syndicats accrochés à leurs avantages, des élus locaux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur mandat, et qui embauchent à tour de bras pour assurer leur réélection, on n’est pas au bout de nos peines !
Il faut pouvoir interdire aux élus locaux d’embaucher un agent, à vie.
C’est une étape cruciale pour faire baisser les taxes locales.
Croyez-moi, la tâche est rude mais ensemble nous allons y arriver.
Signez vite votre pétition et mobilisez vos amis.
Je suis sûr que, comme moi, vous êtes pleinement conscient qu’il est vital de réformer en profondeur notre système.
L’avenir de notre pays est entre vos mains.
Rien ne justifie aujourd’hui de conserver ce statut d’un autre siècle.
Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés
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