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lundi 2 avril 2018

A Genève, un tag remercie le terroriste Radouane L.



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L'inscription se trouve sur le mur qui longe le stade de la Fontenette, à Carouge. (Photo: lecteur reporter)
 
A peine 10 jours après les attaques à Carcassonne et Trèbes (sud-ouest de la France), un lecteur a aperçu une inscription à la gloire du principal protagoniste.

Lundi matin en faisant son habituelle promenade avec son chien le long de l'Arve, un Genevois est tombé nez-à-nez avec un tag qui l'a «scandalisé» (voir image ci-dessus).
 «Radouane L.: Merci mon frère», peut-on lire sur l'inscription à côté de laquelle ont été dessinés maladroitement une tête de mort, un pistolet et un couteau. L'individu ainsi glorifié n'est autre que le terroriste qui a perpétré les attaques survenues à Trèbes et Carcassonne le 23 mars dernier.
 
Quatre personnes sont décédées lors de l'épopée meurtrière du terroriste.: un viticulteur à la retraite, tué par balles dans une voiture à Carcassonne, puis un boucher et un client du supermarché dans lequel le délinquant radicalisé de 25 ans s'était retranché et enfin un gendarme qui avait pris la place d'une otage. Radouane L. s'est revendiqué du groupe Etat islamique avant d'être lui-même abattu par les forces de l'ordre
.
Risque de poursuites au niveau pénal

 
Le lecteur explique avoir aperçu le graffiti lundi matin seulement, alors qu'il emprunte ce trajet très fréquemment.
Il se dit étonné de voir une telle inscription sur un bâtiment public, en l'occurrence le stade la Fontenette, à Carouge.
Une journaliste de «20 minutes» a constaté, lundi en début d'après-midi, que l'inscription était toujours présente dans ce lieu familial et fréquenté, où les gens ont l'habitude d'effectuer leur footing.
Contactée, la police genevoise dit ne pas avoir été mise au courant de ce tag.
Quant à savoir s'il est courant de voir de tels messages apparaître après des attentats, le porte-parole Silvain Guillaume-Gentil, affirme que «c'est la première fois que j'entends parler d'une chose pareille, c'est scandaleux».
Il rappelle que si un individu est témoin d'une telle chose, il doit en premier lieu avertir la police afin que les agents puissent aller effectuer un constat.
Dans le cas présent, le tag se trouvant sur un bâtiment municipal, la commune de Carouge doit également être prévenue car elle peut ainsi porter plainte pour dommages à la propriété.
Enfin la police prévient que l'auteur de tels messages risque des poursuites au niveau pénal.
(cga)

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