C’est Breizh-info qui nous le signale, la presse « non bretonne » jugeant sans doute que la chose est de peu d’intérêt.
Mais les Bretons, eux, gens de mer, sont sans doute plus sensibles que d’autres sur ce sujet…
Le sujet, donc, à savoir le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » au sujet duquel les débats ont débuté ce lundi à l’Assemblée.
Et l’on découvre que 36 députés de la majorité présidentielle (LREM) ont déposé un amendement (N°887) visant à faire reconnaître par la France le statut de réfugié climatique. Leurs arguments sont simples :
« L’Organisation des Nations Unies prévoit 143 millions de personnes déplacées pour des raisons liées à l’environnement d’ici à 2050. Un phénomène qui amplifiera les migrations vers l’Europe dans les années à venir, à laquelle aucune réponse n’est apportée.
Ces personnes sont contraintes de quitter le territoire où elles vivent en raison d’un bouleversement dans leur environnement, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle (tsunami, tremblement de terre), d’une dégradation progressive de l’environnement (désertification, hausse du niveau des mers) ou d’un épuisement des ressources naturelles.
Cette reconnaissance s’appuie sur des principes de droit international déjà consentis par la communauté internationale. Déjà en 2010, l’accord de Cancùn pour la COP16 indiquait que les États reconnaissaient que la migration induite par le changement climatique est un facteur dont la communauté internationale doit tenir compte.
Il en va de la responsabilité d’une France soucieuse des enjeux climatiques de reconnaître la spécificité de ces migrations. »
Ces personnes sont contraintes de quitter le territoire où elles vivent en raison d’un bouleversement dans leur environnement, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle (tsunami, tremblement de terre), d’une dégradation progressive de l’environnement (désertification, hausse du niveau des mers) ou d’un épuisement des ressources naturelles.
Cette reconnaissance s’appuie sur des principes de droit international déjà consentis par la communauté internationale. Déjà en 2010, l’accord de Cancùn pour la COP16 indiquait que les États reconnaissaient que la migration induite par le changement climatique est un facteur dont la communauté internationale doit tenir compte.
Il en va de la responsabilité d’une France soucieuse des enjeux climatiques de reconnaître la spécificité de ces migrations. »
Ces députés proposent donc que l’article L. 712-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile soit complété par l’alinéa suivant :
Deviendrait ainsi également accessible au séjour et à l’asile tout individu subissant
« d) Une menace grave le forçant à quitter son lieu de vie temporairement ou de façon permanente à cause d’une rupture environnementale qui a sérieusement mis en péril son existence. »
C’est beau, c’est grand, c’est généreux.
C’est surtout l’assurance d’ouvrir les vannes et les écluses pour un véritable tsunami humain contre lequel, nous, occidentaux, n’aurons aucun refuge.
En effet, comme l’écrit Breizh-info, ce statut, « s’il était adopté, ouvrirait grand la porte à une accélération sans précédent de l’immigration en France « .
Ce dont, dans leur très grande majorité, ne veulent pas les Français !
Le site rappelle les chiffres des derniers sondages où les 25-34 ans (les actifs qui demain seront étranglés par la dette qu’on leur tricote !) sont les plus nombreux (71 %) « à s’inquiéter d’un afflux trop intense d’immigrés en France ».
De même, si les Français estiment majoritairement (65 %) que l’on doit accorder l’asile aux personnes « persécutées dans leur pays », ils sont toutefois 63 % à penser qu’ « il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France ».
Mais un autre chiffre me frappe qui n’a pas été relevé ici.
Je me garderai bien d’en tirer une conclusion hâtive.
Simplement, je m’interroge.
Sur les 36 députés qui ont signé cet amendement, 25 sont des femmes.
Faut-il alors ressortir les vieux clichés sur les ravages de Big Mother ?
Il faudrait relire cet excellent livre (Big Mother, psychopathologie de la vie politique -Ed. Odile Jacob) dans lequel Michel Schneider s’interrogeait, voilà quinze ans, sur la psychopathologie des politiques et notre société si travaillée par « les valeurs féminines ».
Mais attention, écrivait-il : « Si la bonté supplante l’autorité », « elle va mourir, la Mamma « !
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