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lundi 12 mars 2018

Trappes (78) : l’islamisation toujours galopante, « la situation est pire que jamais », les jeunes agissent comme une police islamique

 


              
                                  

(…) À Trappes, la situation est pire que jamais, comme le confirme une note blanche «prévention de la radicalisation» dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (incluant Trappes), sorte de synthèse brute d’informations glanées au cours des dix-huit derniers mois auprès des services de l’État, milieux associatifs ou dans divers rapports.
Sur place, on note un «sentiment que parler, c’est s’exposer, voire se mettre en danger».
Les services de l’État s’inquiètent qu’il y ait moins de «signalements de jeunes radicalisés à Trappes que dans les autres villes du département au profil sociologique similaire: Mantes-la-Jolie et les Mureaux».
La note reprend enfin «des éléments factuels rapportés par les partenaires».
Éléments qui dressent un portrait très inquiétant d’un secteur où «des commerces financent le radicalisme, une source de financement importante», où «le prosélytisme religieux» a pris une «dimension sociale et caritative» comme des «aides ponctuelles pour payer factures ou loyers», où «les jeunes de retour de Syrie sont des vecteurs déterminants» dans la radicalisation.
C’est sur la jeunesse que le constat est le plus alarmant: «augmentation de la pratique du jeûne pendant le ramadan parmi les enfants scolarisés en CM1/CM2 – jusqu’à 50 % dans certaines classes ; augmentation des refus d’inscription à la cantine scolaire (classes élémentaires) au motif que la viande n’est pas halal ; augmentation du port de tenues cultuelles (jupes longues) en collèges et aux lycées ; refus croissant de participer à certaines activités scolaires comme le chant pour les filles ; baisse de fréquentation des structures d’accueil des jeunes comme la Mission locale de Trappes».

Et d’évoquer les «témoignages de professionnels (éducateurs, enseignants, professionnels des maisons des parents…) qui font état de situations de confrontation ou de provocation comme le port du niqab chez des enfants ou des questions sur la société française et l’école qui ne permettent pas une pratique religieuse assidue.»
La jeunesse est également mise à contribution pour un «contrôle social intense et un maillage du territoire»: «Les enfants d’élémentaires rappellent à leurs pairs ce qui est autorisé ou pas, contrôle des allées et venues dans certains immeubles, rappel sur les tenues, les heures et lieux pour sortir (pour les filles) et les heures de prière (pour les garçons), porte-à-porte pour convaincre, recruter, rappeler à l’ordre».

Trappes n’est pas la seule touchée.

Dans la ville voisine de La Verrière, on observe «le retrait des femmes musulmanes du marché du travail», «une logique communautaire forte, diffuse, permanente», des pressions pour financer une mosquée salafiste ou porter le voile.

Le Figaro

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