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mardi 27 mars 2018

Le “Poing final” de Patrice Quarteron : Derrière Arnaud Beltrame, c’est notre peuple qui va vous dire “stop”

                                           
 
Patrice Quarteron. Photo © AFP
 
Par Auteur
Lundi 26 mars 2018  
 
Poing final. Chaque semaine, le boxeur Patrice Quarteron livre pour Valeurs actuelles son regard sur l'actualité. Une respiration de franc-parler garantie sans politiquement correct.

Encore un attentat.
Encore un représentant de notre pays lâchement assassiné.

Encore les mêmes discours, les mêmes sermons de ces grands prêtres du politiquement correct. Aujourd’hui, ils soutiennent les gendarmes, ils sont “Arnaud Beltrame”.
Mais hier ? Et demain ?

A chaque attentat, on me félicite quand je soutiens la police, on m’invite dans les médias, on me propulse homme de l’année.
Mais deux jours plus tard, quand l’émotion est retombée et que je tiens les mêmes discours, on me traite de tout.
De « fasciste ». De « vendu ». De « raciste » même.

Vendu de quoi ?!
Ces gens nous assassinent, ils nous tirent dessus, ils nous tuent.
Ils égorgent nos gendarmes et prennent la vie de nos compatriotes.
Ils jouissent et rigolent quand ils nous voient mourir.

Tous ces gens qui font de grands discours, qui pensent pouvoir décider ce qu’on peut dire ou ne pas dire, ce qu’on peut penser ou ne pas penser, sont complices des monstres qui veulent nous détruire. Ce sont des politiques, des journalistes, des associations antiracistes.

Aujourd’hui, quand je dénonce ceux qui haïssent la France, les Mennel et compagnie, ou l’autre Benzema qui crache pendant la Marseillaise en l’honneur des attentats, on m’insulte !
Je vois un homme qui s’est présenté aux élections législatives pour la France insoumise et qui n’a pas honte d’applaudir la mort d’un gendarme…
Ma parole d’honneur, on est dans un pays de fous !
La liberté d’expression a dépassé les limites.
Et on me dit que je parle trop !

Mais là, aujourd’hui, vous la fermez tous.
Votre silence est complice, car pendant tout ce temps, vous n’avez rien entendu.

Allez dans les banlieues.
Vous croiserez ces regards haineux, ces jeunes qui détestent notre pays et son drapeau, ces gens qui ne disent rien mais qui n’en pensent pas moins.

La compagne du terroriste de Trèbes vous glace le sang, quand elle traite les Français de « mécréants », quand elle dit que Daech ne fait que venger ses « frères » en tuant des Français au hasard ?
Elle vous terrifie, quand elle regrette qu’il n’y ait pas eu plus de morts dans le Super U ?

Ils sont des milliers comme elle, dans certains quartiers français, à vouloir notre mort à tous.

Et nous, les pigeons, on continue à l’accepter.
Comme des abrutis.
Les lois ne changent pas, on n’a toujours pas le droit de parler du problème.
On va nous faire faire un hommage national pour notre gendarme, notre héros.
Et dans deux jours, on l’aura oublié.

Moi, je vous jure que je ne l’oublierai pas.
Je le jure devant Dieu, je n’oublierai jamais le Colonel.
Et je jure qu’à chaque fois que vous m’insulterez parce que je soutiendrai les forces de l’ordre, je serai encore plus véhément.
J’ouvrirai toujours plus grand ma gueule.

Vous tous qui refusez de voir la réalité, vous tous qui détestez votre pays, qui contemplez sa destruction sans bouger, qui participez à sa chute en vous taisant ou faisant taire les autres, vous êtes des traîtres.
Des apatrides.
Vous n’avez aucune face.
Aucune fierté.
Aucune reconnaissance.
Vous êtes tous des hypocrites.

La vérité, c’est que la fête va bientôt se terminer.
Sachez-le : les Français n’en peuvent plus.
Ils n’accepteront plus ça éternellement.
Aujourd’hui, la France nous a donné un héros. Un exemple.
Pour la première fois depuis 2015, au lieu d’être une simple victime, le pays célèbre un homme qui a résisté aux terroristes.
Derrière Arnaud Beltrame, c’est tout notre peuple qui va vous dire « stop ».

Mais pour l’instant, aucun politique n’a les couilles de faire changer les choses.
Au lieu de rectifier le tir, coûte que coûte, on continue à chercher le problème, comme si on n’était pas au courant.

Arrêtez de faire de la pédagogie, de la psychologie du dimanche, de traiter les gens de « fachos », de soutenir des associations bidon qui sont les premiers racistes sur terre.
Arrêtez de soutenir les traîtres qui nous crachent à la gueule, de nier.
Arrêtez de faire semblant.

Sachez le bien, on ne vous lâchera pas.

Sachez-le bien, les Français ne vous laisseront plus rien passer.

Sachez le bien, jusqu’à ma mort, je vous dirai vos quatre vérités.


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