C’est toujours le chaos engendré par la neige et la tempête au Royaume-Uni ; épargnés par le blizzard, la place Saint-Pierre à Rome et même les pyramides de Gizeh se sont quand même habillées de blanc.
L’Amérique du Nord a traversé une période de grand froid.
Et « l’Ecosse est actuellement fermée », remarque James Delingpole, de Breitbartnews.
« Quelle chance est la nôtre, pauvres empotés, de pouvoir bénéficier en des temps comme ceux-ci des explications de la presse de gauche sur ce qui se passe réellement », ironise-t-il.
Car si on gèle à ce point, c’est à cause d’une accélération du réchauffement climatique : les alarmistes du climat sont formels.
Plus il fait froid, en somme, plus on a la preuve que le réchauffement climatique s’accélère.
Plus il fait froid, en somme, plus on a la preuve que le réchauffement climatique s’accélère.
Loin de tenir compte des températures hivernales dont ils nous disaient il n’y a pas si longtemps qu’on ne les verrait plus sous nos latitudes, tous les spécialistes du changement climatique ont les yeux rivés sur le pôle Nord.
C’est là qu’il fait plus chaud que d’habitude, donc c’est bien le réchauffement climatique qui est à l’œuvre et l’air chaud stationnant dans les régions arctiques est coupable de la poussée du froid vers le Sud. Là où nous sommes.
L’explication est magnifique de simplicité.
Elle évite juste de poser quelques questions.
Le grand froid signe de réchauffement climatiqueLes climatologues réchauffistes brandissent des graphiques où l’on peut voir que pendant les premiers mois de l’année il a fait nettement plus chaud (mais encore largement en deçà de zéro) dans l’Arctique qu’au cours de la période 1958-2002, même si une partie seulement des valeurs quotidiennes se sont trouvées au-delà des variations habituelles.
On nous explique que le vortex polaire – une zone de dépression durable qui isole l’air froid des latitudes les plus élevées des courants plus chauds vers le sud – « s’affaiblit depuis des décennies ». Du coup, un « jet massif d’air chaud » a pu pénétrer dans les régions les plus septentrionales, forçant le déplacement de l’air froid vers le Sud.
Tous les journaux du monde devraient en parler à la une, annonce un dénommé George Monbiot du très gauchiste Guardian.
Tous les journaux du monde devraient en parler à la une, annonce un dénommé George Monbiot du très gauchiste Guardian.
C’est un écolo-extrémiste qui rêve de repeupler le Royaume-Uni avec des ours, des meutes de loups, et pourquoi pas des tigres à dents de sabre…
Mais cette montée des températures dans le Grand Nord est-elle inédite ?
Mais cette montée des températures dans le Grand Nord est-elle inédite ?
C’est la question que les alarmistes ne posent pas.
Pourtant, en 1976 – comme l’a montré le climatosceptique Paul Homewood – il s’est passé un phénomène très comparable : la courbe de température au pôle Nord, hormis une petite fraction de températures inférieures à la moyenne actuellement retenue, est montée à peu près aussi haut qu’en 2018 au cours des 80 premiers jours de l’année.
Par ailleurs, la volatilité des températures est elle-même habituelle dans l’Arctique en hiver et au printemps.
Enfin – et là, c’est une analyse d’un autre climatosceptique, Steve Goddard – le jet stream agit cette année comme il agit toujours.
Enfin – et là, c’est une analyse d’un autre climatosceptique, Steve Goddard – le jet stream agit cette année comme il agit toujours.
« Lorsque le jet stream fait de grandes boucles en hiver, l’air froid se déplace vers le Sud, et un air plus tempéré se dirige vers le pôle.
Les températures hivernales plus modérées près du pôle n’ont rien à voir avec le réchauffement global », explique-t-il.
Ce qui change finalement, c’est l’analyse de ces phénomènes.
En 1974, l’agrandissement du vortex polaire n’annonçait pas le réchauffement climatique mais un nouvel âge glaciaire…
Ce qui change finalement, c’est l’analyse de ces phénomènes.
En 1974, l’agrandissement du vortex polaire n’annonçait pas le réchauffement climatique mais un nouvel âge glaciaire…
Il y a un peu plus de 40 ans, les spécialistes du climat annonçaient un nouvel âge glaciaire.
Ils estimaient la chute des températures globales moyennes depuis les années 1940 à 1,5° C (en pleine augmentation des émissions de CO2, soit dit en passant).
On expliquait alors – c’était dans Time Magazine du 24 juin 1974 – que tout cela était attesté par l’agrandissement notable du vortex circumpolaire envoyant de l’air froid et sec vers le Sud et cause de sécheresse en Afrique.
La lecture de la description du phénomène à l’époque vaut le détour : on croirait lire un compte-rendu de la situation actuelle de grand froid dans les zones tempérées.
Mais l’analyse des mêmes faits est diamétralement opposée.
Mais l’analyse des mêmes faits est diamétralement opposée.
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