Das auto… chinoise
Bon, je ne boude pas mon plaisir.
Je vous annonce depuis quelques mois que la progression de la Chine a été la suivante.
C’est une montée en gamme.
Quand on monte en gamme, on part d’en bas.
On commence par les faibles valeurs ajoutées.
On fait du textile et de la houille ! J’exagère à peine.
Puis nous avons en face une civilisation brillante, millénaire !
S’imaginer qu’ils n’allaient que coudre quelques tee-shirts et faire du tricot, c’était justement faire preuve d’arrogance néocoloniale.
Alors les Chinois ont commencé à concurrencer les pays moyens de gamme comme la France, l’Angleterre ou même les États-Unis.
Pendant ce temps, les Allemands (bénis soient-ils car l’Europe c’est la paix blablablabla) trouvaient la mondialisation véritablement exquise.
Au fur et à mesure que nos industries mourraient, les leurs prenaient les parts de marchés supérieures, laissant la qualité inférieure à la compétitivité chinoise.
Arrogants, nos amis allemands nous faisaient la leçon.
L’Europe et l’euro c’est la paix et c’est irréversible on vous dit !
Et puis un jour, les Chinois, qui décidément étaient une civilisation brillante et millénaire, se sont mis à racheter Mercedes…
Et là, nos amis germains trouvèrent la mondialisation nettement moins drôle.
Alors vous allez voir que petit à petit, les idées “trumpistes” que les bien-pensants vous vomissent vont trouver des partisans nettement plus nombreux… y compris chez Merkel !
C’est triste à dire, mais pour que la France s’en sorte, il n’y a que deux solutions : soit nous sortons de l’Europe et de l’euro, soit nous aidons les Chinois à laminer un peu plus vite les Allemands – avec un peu de chance, les ennemis de nos ennemis sont nos amis… ou quelque chose comme ça !
Charles SANNAT
“Li Shufu, ce milliardaire chinois qui, après avoir racheté Volvo, s’attaque à Mercedes
Le milliardaire chinois était déjà propriétaire du suédois Volvo.
Il détient maintenant 10 % de Daimler (Mercedes).
Une prise de participation à la hussarde qui jette le désarroi au sein du groupe allemand, déjà lié à l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors.
L’homme est secret.
Le chinois Li Shufu veut se construire un empire automobile, avec une obstination qui égale sa discrétion.
Ce milliardaire de 54 ans, fils de riziculteurs pauvres, a amassé des actions Daimler sans avertir personne.
Et le voilà devenu vendredi, à la surprise générale, le premier actionnaire du groupe allemand, en montant à hauteur de 9,69 %.
Moyennant 7,5 milliards d’euros.
Le propriétaire à 100 % du constructeur suédois Volvo Cars (depuis 2010) veut ainsi compléter sa panoplie et accéder aux technologies du propriétaire des prestigieuses voitures Mercedes mais aussi des non moins célèbres camions de la firme à l’étoile.
Daimler est le numéro un du haut de gamme auto et le premier fabricant mondial de poids lourds. Une belle prise.
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