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mercredi 17 janvier 2018

Abandon de NDDL: Un gouvernement qui choisit la facilité et des pouilleux qui gagnent !






N'ayant guère la fibre écologiste, je me suis toujours foutu comme de l'an 40 de l'aéroport de NDDL.
 
N'ayant pas les compétences pour me prononcer sur son utilité ou sa non utilité, je ne me suis jamais prononcé pour, ou contre.
A vrai dire, je m'en fous qu'on en fasse un, ou pas, qu'on rénove, ou pas, Nantes Atlantique.
Ce que je sais, c'est que quelque soit la solution retenue, ça coûtera du pognon aux contribuables.
Macron et le gouvernement, saluons leur courage (je me gausse) ont donc décidé d'abandonner de manière irrévocable le projet de nouvel aéroport.
Enfin, une décision a été prise, c'est bien.
J'en entends, Philippe en tête, dire que depuis des années les gouvernements précédents s'étaient refilés la patate chaude, sans rien faire.
Faux !
La seule majorité qui avait toute latitude pour prendre une décision fut celle de Hollande puisque les derniers recours " contre " furent invalidés pendant son quinquennat.
Avant, les procédures judiciaires et autres recours administratifs se poursuivaient et empêchaient toute décision finale.
C'était donc, d'abord au gouvernement de Mr Ayrault, la tanche nantaise, et suivants de se prononcer. Il n'en ont pas eu le courage, tous échaudés qu'ils furent par la résistance des pouilleux de la ZAD, l'échec de la tentative d'expulsion "César" ainsi que la mort de Rémi Fraisse à Sivens.
Point barre.

Alors doit-on saluer la décision du jour ?

Oui, si on se contente de se dire: enfin une décision a été prise.

Par contre, si on prend en compte le fait que tous les recours déposés contre ce projet, 179, ont été rejetés par la justice, y compris la justice européenne, si on pense à tous le pognon qui a déjà été dépensé sur ce dossier, si on réalise que la quasi totalité des élus locaux de gauche comme de droite étaient favorables au projet, si on se souvient qu'un référendum local lancé à l'initiative du socialiste Manuel Valls s'était, à 55%, prononcé pour la construction du nouvel aéroport, on constatera qu'arbitrairement Macron et Edouard Philippe, qui s'étaient prononcés " pour ", bafouent outrageusement d'une part, les décisions de justice et d'autre part, la démocratie, toute locale qu'elle fut.

Comment un président de la République et son gouvernement ont-ils pu en arriver là ?

Ils ont voulu trancher, soit, mais qu'ils ne nous fassent pas croire que c'est simplement histoire de mettre fin à des débats empoisonnant l'existence depuis cinquante ans.
Ils ont choisi la solution la moins risquée, sans doute la moins courageuse.

Dans cette décision, je ne vois que la victoire des écolocons (et ainsi éviter une démission probable d'Hulot), des alter mondialistes français et étrangers toujours prêts à donner la main aux zadistes, des gauchistes, de l'ultra-gauche, des antifas très actifs dans cette région et des pouilleux de la ZAD, pouilleux dont le gouvernement a décidé de choisir ceux qui seront expulsés et ceux qui ne le seront pas.
Je ne vois qu'un gouvernement qui, refusant l'obstacle, la ZAD, s'est débiné et a choisi la facilité.
Pas de quoi être fier, pas de quoi s'en réjouir.



Pendant la campagne présidentielle, Macron s'était prononcé à maintes reprises pour la construction de NDDL, il nous montre aujourd'hui de manière flagrante qu'il n'est pas un homme de parole.
A vrai dire, je n'en doutais pas.

La preuve ?

Il y a un mois environ, j'avais parié 100 euros qu'il abandonnerait le projet; j'ai gagné 100 euros aujourd'hui.

corto74

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