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mercredi 25 octobre 2017

Une femme franco-Suisse témoigne: Son mari musulman, ex-employé de la Migros, se radicalise et kidnappe les enfants.



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Christian Hofer: Encore une fois, la culture européenne a été gommée par le mari musulman, les prénoms des enfants étant évidemment arabes et les enfants se conformant à la religion du père.

 Celui-ci n'aurait jamais accepté que les enfants deviennent chrétiens.
Mais cela ne choque évidemment pas la mère "qui n'a rien vu venir".
La résurgence de la religion chez un musulman peut provenir à n'importe quel moment: c'est dire si nos sociétés qui ont accepté massivement ces immigrations au nom des Droits de l'homme (que l'islam ne reconnait pas) sont en danger.
La femme découvre subitement ce que l'islam produit réellement.
 
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L’amour a duré quinze ans.
Ils ont eu trois beaux enfants.
Puis, Nadim*, un ex-employé de la Migros de 47 ans, s’est radicalisé.
«Il est devenu physiquement violent et voulait que je me voile, que je me montre pieuse. Il a aussi arrêté de travailler», raconte Christine Bardou, son ex-épouse âgée de 43 ans.
Cette Franco-Suisse, désormais domiciliée à Saint-Julien-en-Genevois (F), travaille dans les bureaux de La Poste suisse depuis de longues années.
Elle nous reçoit dans son salon, dans un immeuble coquet bénéficiant d’une vue imprenable sur la Cité de Calvin.
Cette femme brisée a beau avoir retrouvé l’amour avec un autre homme, un gros vide demeure dans sa vie.
«Ça fait quatre ans. Nadim, n’acceptant pas la séparation, a emmené ma fille et mon fils sans mon consentement en Algérie», confie-t-elle, les yeux remplis de larmes.

Démarches vaines

Anissa, aujourd’hui âgée de 14 ans, et Mehdi, 10 ans, n’ont eu que peu de contacts avec leur mère depuis leur enlèvement.
Installés dans un coin de la région montagneuse d’Algérie, les petits derniers de Christine sont parfaitement intégrés dans leur pays d’accueil.
«Ma fille porte le voile depuis son arrivée et ils parlent tous deux couramment l’arabe, explique-t-elle. Avant notre divorce, ces pratiques n’étaient pas importantes pour mon ex-mari, qui était né et avait grandi en Suisse. Je n’aurais jamais pu anticiper le cataclysme.»

Dans un premier temps, Christine refuse de se laisser abattre.
Elle enquête auprès des amis locaux de Nadim et prend contact avec un avocat algérien.
Elle finit par mettre la main sur l’adresse des enfants et fonce.
«Cela faisait une année que je ne les avais pas vus, se remémore-t-elle. J’ai débarqué sur place avec la famille de Nadim, ce qui ne lui a pas plu.»
Son ex refuse de la laisser voir les petits.
«Il a finalement autorisé la rencontre, deux jours plus tard. Les enfants ont sauté dans mes bras, même si mon fils a demandé l’autorisation de son père avant. C’était un moment très émouvant.»

Convention non reconnue

Deux ans passent encore, durant lesquels la mère déchue multiplie les démarches légales.
Des honoraires d’avocats, tant en France qu’en Suisse ou au Mahgreb, dépensés en vain.
«J’ai voulu organiser un contre-enlèvement, confie Christine. Je pensais les attendre en voiture à la sortie de l’école et les embarquer avec moi. Mais quelqu’un a mis Nadim au courant et j’y suis allée pour rien. Les enfants n’étaient pas là.»
À la base, le couple avait pourtant opté pour un divorce à l’amiable.
Du «cinquante-cinquante», tant au niveau matériel qu’humain.
«Avec le recul, je me dis que j’aurais dû me battre pour la garde intégrale à cette époque-là, culpabilise la mère. Je l’ai obtenue après le kidnapping, mais c’était trop tard.»
Malgré sa victoire juridique locale pour la responsabilité de ses enfants, Christine reste impuissante face aux démarches de Nadim au Mahgreb.
La Convention de La Haye du 25 octobre 1980 ne s’applique pas dans cette partie du monde, construite sur un mode de fonctionnement favorable au patriarche.
Les normes de cette charte garantissent notamment une collaboration légale pour les cas d’enlèvement d’enfants entre les nations signataires.
«Les pères sont intouchables en Algérie, regrette Stephan Auerbach, médiateur et responsable des Services transnationaux au Service social International - Suisse. Dans de tels cas, seule la médiation peut rétablir un dialogue et le contact éventuel entre une mère et ses enfants. Il faut donc approcher le papa d’une manière respectueuse.»
Habitué à voir défiler ces drames humains dans les locaux de son bureau genevois, l’homme privilégie les démarches sans avocat.
Il espère ainsi préserver les liens avec les deux parents: «Pendant que les ex-conjoints se battent sur le plan légal, les enfants s’intègrent dans le nouveau pays, relève-t-il. Le temps qui passe est le pire ennemi pour les relations.»

Christine, elle, en sait quelque chose.
Après avoir multiplié les démarches, tant du côté des autorités helvétiques que françaises, cette maman commence aujourd’hui à baisser les bras.

«Je me suis résolue à renouer avec mes enfants à leur majorité.» (Le Matin)

Par Sarah Zeines

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