Le parquet de Paris a rapidement saisi les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Image d'illustration. © AFP/ LOIC VENANCE
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EXCLUSIF. Plusieurs suspects ont été interpellés, ce lundi 2 octobre, après la découverte d'un engin explosif artisanal, dans le XVIe arrondissement à Paris.
Selon nos informations, plusieurs hommes ont été arrêtés, ce lundi 2 octobre, après la découverte, ce samedi au petit matin, de bonbonnes de gaz munies d'un dispositif de mise à feu devant un immeuble de la rue Chanez, proche de la porte d'Auteuil dans le XVIe arrondissement à Paris.
Les interpellations ont notamment eu lieu dans les communes d'Arpajon et de Draveil dans l'Essonne.
Les investigations se poursuivent pour tenter d'identifier d'éventuels autres complices présumés.
Des perquisitions menées par les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris et ceux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en charge de cette affaire, étaient toujours en cours ce lundi soir tandis que les suspects ont été placés en garde à vue en début de soirée.
Toujours selon nos informations, ce système de mise à feu n'aurait pas fonctionné pour une raison encore inconnue.
Plusieurs tentatives de déclenchement d'une explosion à distance
Plusieurs tentatives de déclenchement de cet engin explosif artisanal auraient été commandées à distance à l'aide d'un téléphone.
En vain.
Les enquêteurs antiterroristes s'interrogent également sur le choix de cet immeuble comme cible.
Vers 4 h 30 du matin, un locataire d'un immeuble, implanté au numéro 31 de cette rue parallèle au boulevard Exelmans, a alerté les secours après avoir découvert ces bonbonnes de gaz dans le hall de son immeuble.
Ce riverain a été réveillé par des bruits à l'extérieur de son logement et par une forte odeur d'hydrocarbure avant de sortir de chez lui pour vérifier ce qu'il se passait et de constater la présence de cet engin explosif.
Très rapidement, pompiers et policiers ont sécurisé les lieux avant de laisser la place à une équipe de démineurs du laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) de Paris.
Un dispositif de mise à feu, confectionné avec notamment un téléphone portable, relié à plusieurs fils avait été fixé sur ces bonbonnes.
Le contenu d'un jerricane contenant 40 litres d'essence avait aussi été répandu autour de ces bonbonnes.
« Ce dispositif était parfaitement confectionné, confie une source proche de l'affaire.
Nous avons évité le pire de justesse ».
Contactés ce lundi soir, les habitants de cet immeuble ont reçu l'ordre, par la police, de ne pas s'exprimer.
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