Où sont les indignés ? Où sont les antiracistes, les féministes, les humanistes ?
Dimanche après-midi, gare Saint-Charles à Marseille, deux jeunes femmes ont été assassinées au couteau, au cri d’Allah Akbar, par un maghrébin en situation illégale.
L’une a été égorgée, sa cousine éventrée.
Pourtant cette barbarie islamiste laisse les tartuffes mutiques et les médias blasés.
Le chef de l’Etat s’est contenté, une fois encore, de dénoncer "un acte barbare" sans préciser sa motivation djihadiste.
L’Etat islamique a présenté le tueur comme un de ses "soldats".
Mais cela fait des décennies que la France officielle n’ose ouvrir les yeux sur les effets de la contre-société musulmane qui s’est installée dans les cités.
Le refus de l’altérité se transforme, ici et là, en haine de tout ce qui n’est pas musulman. L’antisémitisme qui s’y répand, depuis vingt ans, classe la France en tête des pays d’Europe dans l’exposition des Juifs à la violence, selon une étude de la Fondapol (Violence antisémite en Europe, 2005-2015, septembre 2017).
Cette haine culturelle avait poussé Mohamed Merah à assassiner, notamment, trois enfants juifs dans la cour de leur école à Toulouse, en mars 2012.
"Les juifs sont des sous-hommes, des singes, des porcs", aurait expliqué Abdelkader Merah, dont le procès s’ouvre ce lundi devant une cours d’assises spéciale à Paris, à son frère Mohamed, qui trouvera la mort dans l’assaut final (Le Monde, samedi).
C’est sur ce terreau, qui produit aussi sexisme et francophobie, qu’émergent ces délinquants (l’assassin de Marseille était multirécidiviste et sortait d’une garde à vue pour vol, à Lyon) enrôlés dans la "guerre sainte" contre l’Occident.
La banalisation de la barbarie est le risque qui se profile en France.
Au prétexte de ne pas stigmatiser les musulmans, nombreux sont les donneurs de leçons qui ferment les yeux sur l’intolérable.
Lors de la première flambée antisémite observée en 2000 chez des jeunes des banlieues, les mouvements antiracistes avaient regardé ailleurs.
Lors de la tuerie de Mérah, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy furent d’abord désignés comme responsables.
Les excuses sociales, psychologiques ou psychiatriques sont régulièrement avancées pour amoindrir les actes les plus abjects.
Le clientélisme politique est une autre raison.
Elle pousse l’extrême gauche à une odieuse bienveillance avec l’islamisme, comme le dénonce Manuel Valls avec pertinence.
La prétendue France insoumise de Jean-Luc Mélenchon collabore en fait avec cette idéologie totalitaire.
Elle a des points communs avec le communisme et le nazisme.
Bref, la barbarie islamiste est aussi répugnante que ceux qui la protègent, aux noms de bons sentiments dévoyés.
Ceux-là sont même plus dangereux encore pour la cohésion nationale que ces terroristes minables, qu’un Etat normalement constitué aurait déjà vaincus.
Ces faux antiracistes, fausses féministes, faux humanistes sont de vrais imposteurs.
Ce n’est, certes, pas une découverte.
Mais il est temps qu’ils dégagent à leur tour.
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