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vendredi 20 octobre 2017

Bloc-notes : la gauche "morale" devient écœurante

 


                   
Une odeur d’égoût.

La gauche américaine, qui concurrence la gauche française dans un douteux magistère moral, laisse échapper une pestilence jusqu’alors contenue par l’omerta du milieu.
Harvey Weinstein, phare du show-biz et financier du parti démocrate, est accusé de viols, agressions et harcèlement sexuels.
Des actrices disent enfin ce que Hollywood, en guerre contre Donald Trump, voulait cacher de ses propres turpitudes.
Hillary Clinton, amie de Weinstein, a promis de redistribuer à des œuvres l’argent reçu du prédateur. Elle a néanmoins lancé, visant Trump : "Nous avons quand même quelqu’un qui a admis être un agresseur sexuel dans le bureau ovale".
Si un président s’est laissé aller à des cochonneries dans la Maison Blanche, c’est Bill Clinton, son époux.
Mais la gauche "vertueuse" s’autorise tout.
Le pornographe Larry Flint offre même, cette semaine, dix millions de dollars à qui dénoncera le président pour le destituer.
En France, un autre écœurement prend à la gorge avec le dévoilement des coulisses de l’affaire Mohamed Merah.

Merah est cet islamiste abattu en mars 2012 à Toulouse après ses attentats contre des soldats et des enfants juifs.
Lundi, lors du procès de son frère, Abdelkader, aux assises spéciales de Paris, l’ancien patron du renseignement toulousain, Christian Balle-Andui, a révélé un scandale vite oublié.

Parce que la pression de la gauche morale désignait l’extrême droite comme coupable, la hiérarchie ne voulut pas entendre ce policier qui désignait des djihadistes.
Dès le 15 mars et les meurtres de deux militaires à Montauban, Balle-Andui communiqua une note contenant des noms de suspects, dont le tueur.

Le document fut ignoré, comme le fut sa demande de visionner les vidéos.
Le policier a assuré, lundi, qu’il aurait pu reconnaître Merah et peut-être stopper sa course.
Quatre jours plus tard, il tuait un adulte et trois enfants dans l’école juive de Toulouse.

Mais le FN était, et demeure, l’ennemi officiel.

Une même imbécillité s’aggrave, chez nombre de "progressistes" qui ont perdu tout sens de la réflexion, de la décence, de la dignité.

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