Lausanne: Des dizaines d’ados lancés contre un policier motard En voix off, on entend « La police elle fuit, il fuit ce fils de pute » pic.twitter.com/jWqLEiM37B— notre jeanne d'arc (@notrejeannedarc) 11 juillet 2017
- par Frédéric Nejad Toulami -
La présence d’un rappeur franco-congolais a provoqué un effet de groupe inquiétant en plein jour. Explications et témoignage.
La scène donne l’impression d’être filmée lors d’une émeute dans une banlieue française.
On y voit un motard de la police s’éloigner rapidement d’un groupe de très jeunes ados lancés à ses trousses, dans une rue, en plein jour.
En voix off, on entend un individu clamer des propos insultants envers le policier.
«Un collègue a effectivement été pris a partie par des jeunes alors qu’il effectuait une patrouille dans le quartier de Praz-Séchaud, l’après-midi du vendredi 30 juin, confirme Raphaël Pomey, porte-parole de la police.
Devant le nombre élevé de personnes, il a rebroussé chemin, avant de demander des renforts.»
Pas de précisions sur le temps écoulé mais, dans l’intervalle, l’attroupement aurait disparu.
«Pas de zones de non-droit»
Ce quartier serait-il devenu une zone de non-droit?
Démenti formel de la police, qui rappelle qu’elle patrouille de jour comme de nuit ici comme dans le reste de la ville.
Elle attribue la cause de l’incident à la présence d’un rappeur ce jour-là.
L’individu en question qui aurait encouragé ce début de rébellion face à un uniforme porte le nom d'artiste de Kalasch Criminel.
Ce rappeur congolais albinos de la banlieue parisienne porte constamment une cagoule et scande des punchlines pas très pacifiques.
«Une mauvaise influence»
«Il est populaire aussi parmi les jeunes ici, témoigne une mère de famille de Praz-Séchaud, qui a assisté à la scène du vendredi 30 juin.
Le problème est que durant les vacances, des individus de la région parisienne ou de Lyon passent parfois ici voir tel ou tel cousin.
Et ils en profitent pour exporter leur vision de la société et leur langage chez nous, qui ne sommes pas confrontés à leurs problèmes.
Ils ont une mauvaise influence ici.»
Des mesures sociales
Responsable de la jeunesse et des quartiers, le conseiller municipal David Payot constate que des «phénomènes d'hostilité collective surviennent sporadiquement contre ceux, en uniforme, qui représentent un ordre public, et que cet ordre public peut être vécu comme injuste par les personnes qui se sentent dévalorisées dans cet ordre social.»
L'élu POP rappelle les mesures prises notamment à Praz-Séchaud: présence de travailleurs sociaux et d'animateurs socio-culturels, aide à la réinsertion, mixité sociale, ainsi que le maintien des accès aux transports publics et la présence de la brigade des mineurs hors des situations d'intervention.
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