Le 13/07/2017
Photo d'illustration
Publié par : Jordi Vives 12 juillet 2017
12/07/2017 – 16h20 Lucciana (Lengadoc-info.com) –
Doit-on craindre la répétition de l’affaire de Sisco qui avait enflammé la population de l’île et que nous avions traitée en direct du tribunal de Bastia lors du procès de deux habitants de la commune relançant l’affaire du burkini ?
C’est ce que l’on est en droit de craindre au vu des événements qui se sont déroulés hier, mardi 11 juillet 2017, sur une plage de Lucciana située au sud de Bastia et à à peine trente kilomètres de la plage de Sisco.
Une altercation à Lucciana liée au port d’une « tenue de bain islamisée »
L’altercation qui s’est déroulée hier sur la plage de la Marana, a eu comme point de départ la tenue vestimentaire conforme aux codes religieux d’une femme de confession musulmane.
Cette dernière était vêtue intégralement, ne laissant exposés au regards uniquement le visage et les extrémités des membres.
Il est fait état dans la presse locale du port « d’un fuseau, d’une chemise longue et coiffée d’un foulard« .
Une tenue qui a choqué une vacancière et qui aurait fait l’objet de remarques.
Une tenue qui a choqué une vacancière et qui aurait fait l’objet de remarques.
Remarques qui n’ont pas été du gout du mari d’origine maghrébine, puisque celui-ci est allé directement porter plainte auprès de la gendarmerie pour injures raciales.
Un témoin direct de la scène, habitant la commune de Lucciana, nous a raconté la scène par téléphone.
Un témoin direct de la scène, habitant la commune de Lucciana, nous a raconté la scène par téléphone.
Il se trouvait à quelques mètres avec sa femme et ses enfants quand l’altercation a eu lieu.
Il nous a précisé que la tenue en question était bien un burkini puisqu’elle était constitué d’ « une seule et même pièce de tissu« .
Il nous a également affirmé que le mari avait été verbalement agressif et qu’il n’y avait eu aucun propos raciste tenu à l’encontre du couple musulman.
Le mari quant à lui était vêtu d’un maillot « classique ».
Le mari quant à lui était vêtu d’un maillot « classique ».
D’après son témoignage, la scène aurait été filmée intégralement au moyen de la caméra de surveillance de la plage privée.
Le retour de la polémique sur le burkini
Les polémiques autour du burkini reviennent sur le devant de la scène depuis quelques années à chaque début de saison estivale.
Le retour de la polémique sur le burkini
Les polémiques autour du burkini reviennent sur le devant de la scène depuis quelques années à chaque début de saison estivale.
C’est en effet la saison où les plages attirent vacanciers et locaux et où la confrontation entre communautés s’exacerbe.
Ce sont les attitudes de la communauté musulmane qui sont très souvent pointées du doigt et qui déclenchent des prises d’arrêtés de la part des maires des communes balnéaires.
L’interdiction du port du burkini (néologisme pour bikini et burka) par des dizaines de communes en est l’exemple le plus frappant.
Le port de ce vêtement islamiquement compatible est perçu comme attentatoire à la liberté de la femme par les populations « de souche ».
L’usage de narguilés et autres chichas ainsi que la diffusion de musiques orientales sont également très mal perçus et sont frappés d’interdiction.
L’ancien premier ministre Emmanuel Valls qualifiait en 2016 que le port du burkini était « la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme » et qu’il n’était « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République » .
Une manifestation réunissant entre 200 et 250 personnes avait d’ailleurs eu lieu le 21 aout 2016 à Palavas les Flots pour dénoncer les signes religieux ostentatoires sur les plages de la région.
L’ancien premier ministre Emmanuel Valls qualifiait en 2016 que le port du burkini était « la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme » et qu’il n’était « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République » .
Une manifestation réunissant entre 200 et 250 personnes avait d’ailleurs eu lieu le 21 aout 2016 à Palavas les Flots pour dénoncer les signes religieux ostentatoires sur les plages de la région.
Photos : DR
Lengadoc-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Vivement que ca parte en couille ca me demange
RépondreSupprimerforcément qu'ils se croient tout permis, ils ont tous les droits... portent plainte à tout bout de champ... on leur donne un ongle ils exigent un bas... mais par contre, c'est nous, les racistes et les haineux, hein !! S'ils veulent vivre avec leur religion, qu'ils aillent au maghreb et nous foutent la paix...mais c'est vrai j'oubliais, là bas y'a pas d'aides sociales !! Alors c'est à nous de payer pour eux et puis aussi, faut qu'on se soumette à leurs revendications religieuses !! Ils exigent le port du burkini, mais les français doivent enlever les crèches de Noel... on ne peut pas critiquer l'islam, mais eux ont le droit de niquer la France sous couvert de liberté d'expression... cherchez l'erreur !!
RépondreSupprimerEn fait étant en Corse, il sont pas loin du pays, donc retour au bled,pour faire vivre leurs religion (de paix et d'amour)
RépondreSupprimerLa tension monte partout depuis quelques jours !
pathétique comme point de vue
RépondreSupprimerje dirai même raciste ce couple est peu être français d origine étrangère
et non l inverse donc question de les renvoyer aux bled sa peux poser un problème
tu devrait aller à la baie des cochons ou des partouze sont accomplies aux grands jour et la sa ne choque personne pas d arrêté
je ne suis pas moraliste mais tolérée une chose et bannir une autre
c est fair fie de notre liberté d être et de mouvement