Le 07/04/2017
© Sputnik. Mikhail Voskresenskiy
International16:37 07.04.2017
Le Daily Mail britannique retire de son site l’article intitulé «Les États-Unis ont soutenu le projet d’effectuer une attaque chimique en Syrie et d’en rejeter la responsabilité sur le gouvernement d’Assad» datant le 29 janvier 2013. S’agit-il d’une coïncidence? Sputnik attend la réponse du journal en question pour en connaître les causes.
Le Daily Mail britannique retire de son site l’article intitulé «Les États-Unis ont soutenu le projet d’effectuer une attaque chimique en Syrie et d’en rejeter la responsabilité sur le gouvernement d’Assad» datant le 29 janvier 2013. S’agit-il d’une coïncidence? Sputnik attend la réponse du journal en question pour en connaître les causes.
© REUTERS/ Philippe Wojazer
En janvier 2013, le quotidien britannique Daily Mail publie un article de la journaliste Louise Boyle qui évoque le sujet du projet américain portant sur l'organisation d'une attaque chimique en Syrie ayant pour objectif de «faire accuser le gouvernement de Bashar al-Assad».
Cependant sur fond d'escalade du conflit actuel, l'article a été retiré du site.
Sputnik s'est adressé à la direction du Daily Mail afin de savoir quand cet article avait été supprimé et pour quelle raison.
Selon les propos publiés il y a quatre ans, ce projet américain devait servir de prétexte pour renforcer les opérations militaires sur le territoire syrien effectuées par la coalition internationale.
« Les fuites des messages électroniques prouvent, au préalable, que la Maison-Blanche avait donné son accord à la réalisation de l'attaque chimique en Syrie qui pourrait servir de cause pour accuser le régime d'Assad, puis renforcer les opérations militaires internationales dans un pays affaibli », était-il écrit dans l'article de 2013.
De même, le rapport publié contenait la correspondance entre deux personnalités haut placées de la compagnie Britam Defence qui révélait que « le schéma approuvé par Washington » supposait que « le Qatar financerait l'utilisation des armes chimiques par des forces de l'opposition syrienne »
© REUTERS/ Stefan Wermuth
En plus, l'auteur de l'article a indiqué que cette correspondance avait été rendue publique par un hacker malaisien qui avait pu avoir accès aux résumés ainsi qu'aux copies des passeports de ses dirigeants via un serveur non-sécurisé de la compagnie.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, 59 missiles «Tomahawk» ont été tirés depuis des destroyers de l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base aérienne de Shayrat, dans la région d'Homs, dans l'ouest de la Syrie.
Commentant ce bombardement, Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré que « chaque spécialiste comprenait que la décision de porter les frappes aériennes contre la Syrie avait été prise par Washington bien avant les événements dans la localité de Khan Cheikhoun, ceux-ci n'étant qu'un prétexte formel. Cette démonstration de force militaire était dictée uniquement par des raisons de politique intérieure ».
source
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Ce n'est pas la première fois que l'Occident accuse, sans preuves, Assad d'utilisation des armes chimiques..; le MIT avait démontré que l'usage venait des islamistes.. En fait, c'est l'alliance des USA, Israel, Turquie contre le dernier Etat insoumis et laïc de la région..
RépondreSupprimerCe qui s’est passé en Syrie n’a probablement aucun rapport ni avec la présentation qui en est faite, ni avec les conclusions qui en sont tirées.
RépondreSupprimerLisez par vous-même : http://www.voltairenet.org/article195897.html
C’est donc beaucoup plus « futé » que vous-mêmes le dites.