Le 31/03/2017
Floris de Bonneville
J’accuse ceux qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation.
Je ne suis pas Zola, et l’air du temps n’est heureusement pas à celui de l’antisémitisme primaire de son temps.
Mais la situation de la France est beaucoup plus dramatique qu’elle ne l’était alors : dans cinq semaines, nous risquons d’avoir à la tête de l’État un jeune homme inconséquent qui n’existait pas il y a encore six mois et qui, par le biais d’une manipulation sans précédent historique des médias et d’une certaine justice, peut conduire la France à une véritable insurrection.
Alors, oui, j’accuse, non pas Hollande l’instigateur probable de cette odieuse manipulation, mais tous les Français qui oseraient voter pour ce sourire béat.
Sans entrer dans le détail de ce qu’il appelle un programme dont il disait que, de toute façon, il ne servait à rien d’en avoir un, ce jeune blanc-bec va conduire la France à une faillite économique, financière et morale avec la rapidité de l’éclair.
Et puisque les propositions de ses concurrents ont été épluchées par des journalistes et des experts de pacotille « drahistiques », il serait temps, à trois semaines du premier tour, de jeter à bas ce qu’Éric Brunet, le seul homme libre du groupe Drahi, a appelé « une catastrophe majeure ».
Oui, j’accuse les Français de faire le jeu des oligarchies et des financiers de tous bords.
J’accuse tous ceux et celles qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation.
Car si Macron succède à son patron Hollande, la France sera non seulement la risée du monde entier, mais le peuple de France va souffrir dans sa chair et son portefeuille.
C’est inévitable car il sera impossible à son gouvernement recruté sur Internet de trouver les milliards que ses promesses vont nous coûter.
Alors, oui, j’accuse les Français d’accepter de se faire manipuler en toute connaissance de cause par les médias qui n’en peuvent plus de nous vendre du Macron à longueur d’antenne.
J’accuse aussi les juges nommé(e)s par Hollande et Taubira de refuser d’envisager une seule seconde qu’ils ou elles se sont laissé(e)s abuser par ce nouveau gender de la politique.
La réponse de la Haute Autorité pour la transparence aux interrogations sur la déclaration de M. Macron est une véritable, triste et lamentable blagounette.
Un homme à qui l’on pardonne tout : ses bourdes, sa méconnaissance de notre passé, son manque de vision non virtuelle pour notre avenir.
Vous avez le choix entre François Fillon, l’homme à abattre qui, lui, a une longue carrière politique derrière lui et un programme ambitieux mais pas vraiment révolutionnaire, et Marine Le Pen, qui n’a jamais exercé le pouvoir mais qui souhaite prouver sa capacité à y réussir, en adoptant un programme radical pour tenter de nous sauvegarder d’une politique qui a failli depuis 30 ans !
Et, de grâce, Françaises, Français, puisque vous ne pouvez pas compter sur une information objective, formez-vous votre propre opinion et pas celle des Pujadas, Bouleau et autres Bourdin !
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