Le 31/03/2017
Publié le
31 mars 2017 par
L'Imprécateur
Janvier 2016. Le Monde titrait : « Sondage : Emmanuel Macron préféré à Manuel Valls ou François Hollande pour 2017 » et en sous titre « Un sondage Odoxa pour « Le Parisien/Aujourd’hui en France » estime que le ministre de l’économie pourrait devancer le premier ministre et même le président« .
Il est placé d’entrée de jeu à 22%. Macron est lancé.
Odoxa ?
Les deux fondateurs d’Odoxa sont des anciens de l’institut de sondage
BVA dont Vincent Bolloré et le fonds d’investissement
Rothschild sont actionnaires.
Le principal actionnaire actuel
d’Odoxa est
Bernard Arnault, patron de
LVMH et propriétaire de
Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Nicolas Bazire, est l’un des administrateurs de
LVMH en même temps que l’un de ceux de l’institut de sondage
IPSOS.
Mais le plus intéressant ici c’est qu’il est gérant associés de la
Banque Rothschild… comme Macron avec qui il a travaillé.
80% des instituts de sondage appartiennent à la sphère d’influence qui soutient Macron.
Son conseiller en la matière n’est autre que Denis Delmas, ancien président de TNS Sofres.
Premier résumé :
Odoxa + BVA + IPSOS + TNS Sofres = Fonds d’investissements Rothschild + Bolloré + Arnault de LVMH dont l’une des directrices est Gabrielle Guallar, « Madame » Benoit Hamon (ils sont pacsés).
Cette collusion entre la gauche dure et les milliardaires n’a rien de surprenant, ces derniers ne sont « ni de gauche, ni de droite », comme Macron, leur poulain qu’ils dopent à coups de millions d’euros pour qu’il puisse gagner la présidence qu’il mènera selon leurs instructions.
On comprend mieux pourquoi Macron refuse de donner le nom des donateurs à son mouvement En Marche.
Ces milliardaires sont sociaux-libéraux mondialistes, le mot « sociaux » n’étant là que pour rassurer la gauche (pas la majorité, mais beaucoup d’électeurs quand même), comme Hitler avait accolé « socialisme » à national dans national-socialisme.
La cote moyenne de Macron était de
17% dans les sondages tout au long de l’année 2016.
Elle a bondi de 7 points en janvier 2017, à
24 % pour arriver à
26 % des intentions de vote en mars, le plaçant en tête de tous les sondages.
Et comme on sait que les élections se jouent dans les trois mois qui précédent les élections, on comprend mieux ces scores.
Pour que Macron gagne, il faut qu’il affronte Marine Le Pen, un Macron contre Fillon donne Fillon gagnant.
Les sponsors et propriétaires de Macron doivent la maintenir à un haut niveau dans les sondages, tout en préparant les conditions de son échec entre le premier et le second tour.
Marine Le Pen, challenger indispensable à la réussite du coup d’État est créditée de
25 % des intentions de vote. Normal !
Dans le même temps, Elabe, un « petit » sondeur, donne Fillon à
17 % et insiste sur l’affirmation que « en dessous de
20 % un candidat n’a que peu de chance d’arriver au second tour« .
Qui est Elabe ?
Elabe a été créé en avril 2015 par CSA dont il est une filiale.
CSA, dont Vincent Bolloré est l’unique actionnaire depuis 2008 !
Elabe et CSA, comme BVA, c’est donc Vincent Bolloré, président de Vivendi et Canal +, soit 8 milliards d’euros.
CSA s’est fait connaître par Roland Cayrol, pendant longtemps omniprésent, comme Christophe Barbier de L’Express, à C dans l’Air.
Roland Cayrol, vieillissant, s’est un peu discrédité avec sa hollandophilie maladive.
Aujourd’hui c’est Bernard Sananès, ancien de CSA, qui vient à C dans l’Air commenter l’actualité au nom d’Elabe, donc de CSA et Bolloré soutiens de Macron.