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jeudi 23 mars 2017

44 % des lycéens musulmans radicalisés pensent qu’il est acceptable « de combattre les armes à la main pour sa religion »

 Le 23/03/2017
                                                                            

22 Mars 2017 |
Publié par Thomas Joly
 
Une enquête du CNRS auprès de 7.000 élèves montre qu’un nombre inquiétant de jeunes musulmans adhèrent au fondamentalisme islamique.
 
Les idées radicales religieuses ont-elles gagné l’univers lycéen ?
À 14-16 ans, moment clé de la construction identitaire, quel est le degré d’adhésion à ces idées radicales?
Quels sont les facteurs de prédisposition?
 C’est sur ces questions que les deux chercheurs et leurs équipes se sont penchés en prenant le parti de mener l’enquête dans 21 lycées où sont surreprésentés les jeunes de classe populaire (41 % de milieu ouvriers), d’origine immigrée (38 %) et de confession musulmane (25 %).
 Un échantillon « raisonné et diversifié », pour reprendre les mots des chercheurs, qui permet d’étudier des segments de la jeunesse habituellement sous-représentés dans les enquêtes quantitatives.
Parmi eux, 11 % adhèrent au « fondamentalisme ».
Le CNRS préfère d’ailleurs le terme d’« absolutisme religieux », mesuré chez les lycéens à travers deux réponses: « il y a une seule vraie religion » et « dans l’explication de la création du monde, c’est la religion qui a raison plutôt que la science ».

La proportion grimpe à 32 % pour les musulmans, contre 6 % chez les chrétiens et 0,6 % chez les sans religion.
Cette surreprésentation des jeunes musulmans se retrouve également dans la tolérance à la violence ordinaire.
Comment les jeunes sondés ont-ils perçu les attentats de 2015 ?
 Ils sont 32 % à ne pas condamner totalement les attentats contre Charlie-Hebdo et de l’Hyper Cacher, contre 10 % dans l’échantillon témoin représentatif de l’ensemble de la population.
 
Voler un scooter, tricher, conduire sans permis, dealer, affronter la police…
Des comportements déviants acceptés par 33 % des musulmans.
Parmi les lycéens cumulant cette tolérance de la violence et l’adhésion a des idées religieuses radicales, 70 % ne condamnent pas les auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
 
 Ils sont 44 % à penser qu’il est acceptable, « dans certains cas dans la société actuelle», «de combattre les armes à la main pour sa religion ».
 
Sachant que le CNRS est un nid à gauchistes, on peut en déduire que ces chiffres déjà effrayants sont largement sous-estimés
 

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