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jeudi 23 février 2017

La Longue Marche de Macron ?

Le 23/02/2017




Le 23/02/2017


Le chevalier blanc va trébucher.
 
Emmanuel Macron pensait-il à La longue Marche de Mao lorsqu’il a lancé son mouvement « En marche ! », le 16 Avril 2016 ?
Cette geste communiste, qui est à l’origine de l’ascension de Mao, a duré un an, et ne s’est pas soldée par la prise de contrôle de la Chine à court terme, mais par la mainmise sur l’appareil du Parti.
J’espère donc qu’après une année d’existence du mouvement de Macron, cela ne sera pas encore le tour de ce banquier malin d’investir l’Élysée. Il faudrait, pour bien faire, que les Français attirés par ce gourou puissent sortir de l’emprise de cet homme.
Pour cela, il faut les aider à mieux connaître qui est notre ancien ministre de l’Économie et des Finances.
Mais pourquoi donc ai-je entamé la page Macron par une allusion à cette figure emblématique du communisme que fut Mao Zedong ?
Tout d’abord, parce que  » En marche !  » fait écho à la « Longue Marche », mais surtout parce que le stratège électoral de notre nouveau phénomène politique français est Ismaël Emelien, que l’on peut relier assez facilement à la sphère communiste.
 Emelien a beau être jeune et (très) discret, il sait que son passé comporte déjà un passif.
Oui, il a participé, en 2013, à la campagne de Nicolás Maduro (le dauphin de Chávez), élu président du Venezuela.
Il pensait que cet homme était le Lula vénézuélien, un réformiste.
Comment un homme qui a été expulsé de son établissement scolaire en 1977, pour propagande communiste, qui a effectué des études de sciences politiques à Cuba au début des années 90, et que Chávez a qualifié de révolutionnaire, peut-il apparaître pour un social-démocrate au yeux d’Ismaël ?
Mais, dans un pays comme la France, où le socialisme n’a pas rompu définitivement avec le marxisme, nous ne pouvons plus être surpris de quoi que ce soit.
Avec Macron, la gauche avance masquée.
Elle profite de la droitisation de notre pays pour occuper un espace stratégique déserté, le centre.
Ce centre qui se retrouve entre la droite décomplexée de Fillon, et le socialisme orthodoxe de Hamon.
Ne vous trompez surtout pas, la sphère d’influence de notre jeune premier est de gauche (Attali, Thierry Pech de Terra Nova, Laurent Bigorgne de l’institut Montaigne…), et les élus qui le rejoignent sont socialistes, ou socialo-centristes.

 Le monde de la presse et des médias est bien ficelé avec Xavier Niel et Pierre Bergé (Le Monde et L’Obs), ou encore Patrick Drahi, qui contrôle le groupe Altice (L’Express, BFMTV , RMC).

Et Henry Hermand, le très proche conseiller économique de la nouvelle star politique des médias, est cofondateur de l’hebdomadaire Le 1, dirigé par Éric Fottorino.

Bref, derrière le masque du « Modem », se cache une gauche qui rêve de jouer un vilain tour à la droite, sans l’affronter à la loyale.
Le ralliement de Bayrou, ne fait que confirmer ce raisonnement.
Pourtant, les signaux envoyés par le leader d' »En marche ! », tels que la libéralisation du cannabis, et la conservation des 35 heures, auraient dû mettre la puce à l’oreille des Français de droite qu’il séduit.

Pour le moment, cet homme profite du climat des affaires qui dessert Fillon, et de son habileté à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Mais quand le débat de fond reprendra sérieusement, les masques tomberont.

Et Hamon se sentant pousser des ailes, la nuit des longs couteaux sera lancée rue de Solférino.

Je pense alors que les affaires vont tomber sur Macron.

Le chevalier blanc va trébucher.

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