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jeudi 19 janvier 2017

Afrique : la crise migratoire n’en est qu’à son commencement !

 


Le 19/01/2017

 
Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde.

Le lundi 16 janvier, une journée de débats sur les crises migratoires se tenait à Sciences Po Paris, organisée à l’occasion du Youth & Leaders Summit 2017.
Arnaud Leparmentier, directeur éditorial du journal Le Monde, a cosigné une tribune avec Maryline Baumard, spécialiste des migrations du même quotidien.
Les constats qui y sont dressés font froid dans le dos mais conforteront ceux qui, comme moi, pensent que nous n’en sommes qu’au début d’un phénomène historique majeur, dont il faut absolument se prémunir.
Rappelons quelques données brutes pour commencer :
– l’immigration africaine a largement supplanté l’immigration moyen-orientale en 2016 ;
– selon Frontex, 93 % des personnes débarquées sur les côtes italiennes en 2016 provenaient du continent africain ;
– les Africains venant en Europe transitent par la Libye, pays en proie au chaos suite à la funeste décision de la communauté internationale, menée par Nicolas Sarkozy et Hillary Clinton, de l’attaquer ;
– parmi les « migrants » arrivés en Italie en 2016, des personnes venues indifféremment d’Afrique de l’Est comme d’Afrique subsaharienne (21 % de Nigérians, 11,7 % d’Érythréens, 7,2 % de Guinéens et 6,7 % d’Ivoiriens) ;
– quelques « migrants » sont éligibles au droit d’asile, véritable machine à blanchir les clandestins, quand les autres, beaucoup plus nombreux, ne sont que de simples « migrants économiques » ;
– quand les pays commencent à se développer, les candidats à l’émigration se font plus nombreux parce qu’ils ont les moyens techniques, intellectuels et financiers de nourrir un tel projet ;
– les Maghrébins continuent à arriver en Europe, par tous les moyens mis à leur disposition, le plus souvent légaux (il faudra y mettre un terme) ;
– la natalité continue d’exploser au Sahel, zone francophone comprenant notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad ;
Rien de très réjouissant pour nous.
 Insuffisamment préparés et culpabilisés par l’idéologie mondialiste, nous ne sommes pas en mesure de lutter contre ce qui ressemble de plus en plus à une invasion, pire que celle que vécut l’Empire romain finissant au cours des Ve et VIe siècles après Jésus-Christ.
Ce que nous disions, sous les injures, est confirmé par toutes les études sérieuses en la matière : les « migrants » sont pour la plupart des Africains, viennent pour des motifs économiques et ne devraient pas bénéficier du régime de l’asile, lequel est par ailleurs très souvent dévoyé.
L’asile n’est pas un droit.
C’est une faveur que nous accordons.
Monsieur Leparmentier, que nous pourrions difficilement classer dans les rangs des « populistes » ou des « identitaires », explique très bien que l’Afrique est une bombe à retardement : « Qu’un pays relativement prospère du continent africain comme le Nigeria rencontre des difficultés économiques ou politiques imprévues, et c’est toute une émigration régionale qui se redirige vers l’Europe. »
 En 2050, l’Afrique abritera 2,5 milliards d’âmes.
Un chiffre qui donne le tournis.
Il suffit de songer aux difficultés que l’immigration cause à la France comme au reste de l’Europe, y compris les petits-enfants d’immigrés qui ne sont pas encore intégrés, pour mesurer l’ampleur des dégâts que pourraient causer ces mouvements de population inédits.
Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde.

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