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jeudi 22 décembre 2016

Terrorisme : encore un coup des Français de souche !

 


Le 22/12/2016


Les biais dialectiques de cette bande d’incapables n’atteignent plus personne.

Dès après l’attentat de Berlin qui a coûté la vie à 12 personnes, les belles âmes de la vie politique française se sont empressées de le commenter, réfutant tout lien entre l’immigration et le terrorisme. Benoist Apparu, proche d’Alain Juppé sauvé des eaux par François Fillon, a notamment déclaré : « Je me garderai bien d’établir un lien entre politique migratoire et attentats, ce n’est pas responsable. »
Est-il naïf comme pourrait le laisser supposer son air d’éternel adolescent ?
Est-il manipulateur ?
De toute évidence, il n’a pas suivi les actualités depuis l’affaire Merah.
Il est acquis que tous les terroristes islamistes sont issus de l’immigration, tant les précédentes vagues qui n’ont pas su s’intégrer que les plus récentes qui sont parfois venues dans le but de nous livrer la guerre.
Une évidence appuyée par les faits.
 Prenons, par exemple, Anis Amri, le nouveau principal suspect de l’attentat de Berlin : âgé de 21 ans, né à Tataouine en Tunisie, demandeur d’asile arrivé en Allemagne en 2015 via l’Italie.
Le profil type de l’immigré indésirable que l’espace Schengen laisse circuler librement sur tout le territoire de l’Union européenne.
L’aveuglement de Benoist Apparu, membre de l’équipe de campagne de François Fillon, témoigne de la profonde déconnexion des élites politiques européennes, y compris quand elles sont trompeusement classées à « droite », avec la réalité des problèmes.

Le mot d’ordre est donné : ne surtout pas critiquer la politique migratoire qui nous détruit.
Utilisant les mêmes artifices que les pseudo-décrypteurs de l’actualité qui sévissent au sein des officines subventionnées, au premier rang desquels figurent notamment « Les Décodeurs du Monde », les responsables politiques expliquent aux Français que le réel n’a pas eu lieu parce qu’une caméra filmait en noir et blanc plutôt qu’en couleur…
Michel Pouzol, député socialiste soutenant Manuel Valls aux élections primaires de la gauche, n’hésitait pas à affirmer, sûr de son fait :
« La plupart des actes terroristes que nous avons dû affronter en France ne venaient pas de migrants mais bien de Français, je dirais, de souche, parce que des Français de nationalité parfois depuis deux ou trois générations ! Donc, on voit bien que la corrélation entre [terrorisme et immigration] est un raccourci qui est complètement scandaleux et qui est extrêmement abusif, mais qui est utilisé notamment par l’extrême droite, on le sait bien ! »
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Il est presque inutile de répondre à monsieur Pouzol.
En effet, les biais dialectiques de cette bande d’incapables n’atteignent plus personne.
Déjà parce qu’une partie non négligeable des attentats récents ont été commis par des « migrants » ou des personnes revenues sur le continent grâce au chaos créé par le flux migratoire, ce qui fut notamment le cas des terroristes du Bataclan qui avaient combattu en Syrie.



Ensuite, les « migrants » ne posent pas uniquement le problème du terrorisme islamiste, mais celui (bien plus vaste) de l’insécurité générale.
Enfin, il semble évident que les « Français de souche » décrits par ce député socialiste n’étaient, en réalité, que des Français de papiers impossibles à assimiler.
Si nous n’y sommes pas parvenus hier, dans un contexte autrement moins difficile, comment le pourrons-nous demain avec ces centaines de milliers d’Africains, de Maghrébins et de Moyen-Orientaux ?


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