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lundi 5 décembre 2016

Matteo Renzi démissionne après l'écrasante victoire du «non» au référendum

Campagne pour le "non" au référendum 

Source: AFP
 
Campagne pour le "non" au référendum
4 déc. 2016, 23:04
 
Avec 60% des suffrages et une participation avoisinant les 70%, le «non» l'a très largement emporté en Italie dimanche 4 décembre. Matteo Renzi, le chef du gouvernement, a annoncé sa démission suite à ce désaveu cuisant.
                                   
Les Italiens ont rejeté massivement dimanche la réforme constitutionnelle portée par le chef du gouvernement Matteo Renzi, qui a annoncé sa démission.
Il a par ailleurs salué «les partisans du non pour leur victoire nette» tout en remerciant «l'Italie qui s'est mobilisée et croit à la politique».
Selon les premiers résultats partiels relayés par les médias italiens après le début du dépouillement : le «non» réaliserait un score situé autour de 60% contre 40% pour le «oui».
 Avec une participation très forte, aux alentours de 70%, c'est un très fort désaveux pour le Premier ministre Matteo Renzi.




Les partis d'opposition n'ont pas attendu les résultats officiels pour exiger la démission de Matteo Renzi.
«Renzi va s'en aller et avec lui le puissant lobby que nous venons de défaire», a déclaré Renato Brunetta, le leader du groupe parlementaire de Forza Italia, parti de l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi.
 C'est également l'analyse de la Ligue du nord, qui a réclamé une «démission immédiate» ainsi que des élections législatives anticipées.
Matteo Renzi avait engagé sa responsabilité sur l'issue de ce scrutin, qui portait sur une réforme constitutionnelle visant à limiter le rôle du Sénat et des régions : il a annoncé sa démission lors d'une allocution aux alentours de minuit.


Les premières réactions des politiques français et des marchés
Avant même la confirmation des résultats, les responsables politiques français ont réagi sur les réseaux sociaux.
 Marine Le Pen a salué la victoire du «non», dans laquelle elle voit le signe d'une «soif de liberté des nations».



Eric Cocquerel du Parti de Gauche a pour sa part estime quant à lui que le résultat du référendum marque «le déclin historique des socio-libéraux».



C'est désormais une période d'incertitude qui s'ouvre en Italie, mais également en Europe : après l'annonce des premières estimations donnant le «non» largement gagnant, l'euro a connu une chute vertigineuse, passant en quelques minutes à peine de 1,062 dollars à 1,058 dollars.
 

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