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mardi 20 décembre 2016

Après Paris, Bruxelles, Nice : Berlin. Mme Merkel a-t-elle enfin compris ?

 


Le 20/12/2016


L’Histoire a montré que, face aux totalitarismes, ni l’angélisme ni la soumission n’étaient la solution. Tragique 19 décembre.
 
Après Paris, après Bruxelles, après Nice : Berlin.
Un camion a foncé, hier soir, dans la foule d’un marché populaire de la capitale allemande, Breitscheidplatz.
Une dizaine de morts.
Une cinquantaine de blessés.
Un marché de Noël, à cinq jours de la fête de la Nativité.
Le message est clair, la signature quasi certaine — à l’heure où nous publions, la police allemande dit « pencher » pour un attentat —, surtout quand, au même moment, à Ankara, un policier turc radicalisé assassinait froidement, dans le dos, l’ambassadeur russe, en hurlant son allégeance aux islamistes.
Le même jour, l’Union européenne reconduisait pour six mois les sanctions contre la Russie.
Jusqu’à quand durera l’aveuglement tragique des gouvernants européens, M. Hollande et Mme Merkel en tête ?
 Aveuglement diplomatique qui nous a fait préférer les islamistes de Daech au gouvernement syrien et aux Russes.
Aveuglement sur les migrants, qui a conduit l’Europe à ouvrir ses portes à plus d’un million de migrants musulmans alors que l’Europe connaissait déjà des problèmes majeurs d’assimilation.

En France, en ce tragique 19 décembre, un ancien ministre socialiste, M. Peillon, candidat à la présidence de la République, en visite dans le quartier du Mirail à Toulouse, a déclaré « vouloir sortir la religion du champ politique ».
Certes, mais il faudra bien un jour dire quelle est cette religion qui investit le champ politique et qui tire et fonce sur tout ce qui ne se plie pas à sa loi de terreur.
Et on ne luttera pas contre elle par de simples « mains tendues », comme M. Peillon le préconise, en digne héritier de M. Hollande et de son quinquennat d’impuissance, d’aveuglement et de sang.
 
On ne luttera pas, non plus, en effaçant notre identité chrétienne et en enlevant le mot « Christ » à l’entrée de nos marchés de Noël, comme la France l’a fait à Strasbourg.
 
L’Histoire a montré que, face aux totalitarismes, ni l’angélisme ni la soumission n’étaient la solution.
La seule voie d’avenir est celle du courage, de la vérité et de la fermeté.
Les peuples européens y sont prêts et l’exigent.
De nos dirigeants, de l’Union européenne et de Mme Merkel, ils sont désormais en droit d’attendre un aggiornamento radical.

Si ces dirigeants ne changent pas, les peuples en changeront.

Vite !


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