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samedi 5 novembre 2016

Une révolution pacifique est-elle envisageable ?





Le 05/11/2016

 
Tous ont été sélectionnés et formés par ce réseau inconnu du grand public sponsorisé par la banque américaine Lazard.
 
Il n’aura échappé à personne que Donald Trump a fait l’objet de toutes les attentions (malveillantes, cela va de soi) de la caste politique installée.
 Il aura eu droit à tout : trahisons multiples, défections en série, diffamation, coups bas.
Jamais, de l’avis des plus conciliants des commentateurs, une campagne présidentielle aux USA n’aura volé aussi bas.
Faut-il y voir l’expression d’un certain affolement ?
Et si Trump était l’incarnation du rejet des peuples de cette caste qui confisque, non seulement le pouvoir, mais aussi le haut du pavé ?
J’écoutais, hier soir, s’exprimer les candidats à l’élection primaire des « Républicains ».
Là aussi, de la part de ceux qui ont le plus de chances de l’emporter, la même haine, le même affolement, pourrait-on écrire, envers celle (Marine Le Pen) qui pourrait remettre en cause ce partage inégal du gâteau dans notre pays.
Voyons un peu le profil du « meilleur d’entre eux », Alain Juppé : un politicien français classique qui n’a jamais travaillé mais qui, comme beaucoup (de gauche comme de droite), a fait partie de cette association franco-américaine des « Young Leaders » (promotion 1981).
 Rappelons que ce réseau a été créé en 1976 par les présidents Ford et Giscard.
La liste de ces « élites » est longue : Alain Juppé, mais aussi Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab.

Et puis vint « l’alternance » : place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle, etc.
En fait, les « Young Leaders » de l’ex-UMP ont laissé la place aux « Young Leaders » du PS.
Tous ont été sélectionnés et formés par ce réseau inconnu du grand public sponsorisé par la banque américaine Lazard.
Et on va recommencer…

Nous voici donc propulsés, à notre corps défendant, dans une démocratie américaine.

Démocratie qui n’a, bien sûr, rien à voir avec celle qui fut inventée par les Grecs et qui est imposée peu à peu au monde entier de gré ou de force.
On peut la caricaturer simplement : un pantin de Washington porté au pouvoir, le cerveau des citoyens régulièrement « lavé » par la mafia qui détient tous les leviers de la manipulation populaire (télé, presse, mode, cinéma, littérature, show-biz) et le tour est joué.
Alors, colonisée, la France ?
À l’image de tous les autres pays de cette Europe factice dirigée par une « commission » très américaine dont aucun des membres n’a été élu.
 Il suffit de sortir de chez soi, et que peut-on observer ?
 Des gens qui bouffent avec leurs doigts, de jeunes cadres qui déjeunent au Coca, des McDo, KFC, Starbucks Coffee, Hard Rock Cafe, Colombus Café, Toys “R” Us, Subway, des crétins qui boivent à la bouteille camouflée dans un sac en papier et qui baptisent leurs enfants de prénoms tirés de mauvaises séries télévisées, et j’en passe.

 On cherche même à nous faire avaler Halloween !
 
L’histoire du monde est revue et corrigée par Hollywood : d’Artagnan était arabe ou noir et, demain, grâce à nos politiciens qui signent des « traités », il y aura des OGM, du poulet aux hormones et, pour les fêtes, du homard à la javel dans nos assiettes.


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