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mardi 1 novembre 2016

L’État détourne un legs pour en faire un centre de déradicalisation




Le 01/11/2016

Avocat

 
Le bénéficiaire d’un legs à titre particulier doit en respecter les conditions posées par le testateur. Quel que soit le temps écoulé.

Le centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron a déjà donné lieu à de nombreux articles parus dans la presse, y compris sur Boulevard Voltaire.

 L’implantation scandaleuse de ce nid d’islamisme en plein cœur de la Touraine, quand il existe tant de lieux en Île-de-France – certes plus près des lieux de vie de nos dirigeants -, se double désormais d’une question juridique qui, en d’autres circonstances, aurait semblé secondaire.
C’est, en effet, au domaine de Pontourny que cette estimable institution doit s’installer.
Dans un château bâti au XVIIIe siècle appartenant à l’Assistance publique, jusque-là occupé par un centre de formation professionnelle pour jeunes filles en difficulté.
Un domaine appartenant autrefois à la famille Gréban de Pontourny, que son dernier représentant, Alphonse Marie, décédé en 1896, a légué à Jean-Baptiste Turquet, en précisant que « le domaine doit avoir pour mission une œuvre charitable chrétienne avec obligation du culte catholique, un office par semaine ».
En 1902, Jean-Baptiste Turquet en fait don, à son tour, à l’Assistance publique, aux mêmes conditions.
Des conditions peu respectées en ce qui concerne le caractère chrétien de l’œuvre.
Mais le dernier donateur pouvait-il prévoir ce qu’il adviendrait de son domaine au début du XXIe siècle ?
Le bénéficiaire d’un legs à titre particulier doit en respecter les conditions posées par le testateur. Quel que soit le temps écoulé, il appartient à l’actuel propriétaire de se conformer aux volontés de Marie-Alphonse Gréban de Pontourny. Qui n’a sans aucun doute pas donné son accord pour que, d’institution charitable chrétienne, son domaine devienne un centre d’hébergement d’islamistes en djellaba.
Une association de contribuables de Touraine et Bretagne, qui revendique 1.500 adhérents, a saisi un avocat pour faire respecter les volontés du dernier maître de Pontourny.

 Mais seuls les descendants de Jean-Baptiste Turquet pourraient agir judiciairement pour faire respecter la volonté de leur aïeul.
Et aucun d’entre eux ne s’est manifesté à ce jour.
À défaut, l’action judiciaire est irrecevable.
Il existe de multiples manières de lutter contre l’islamisation de la France.
À défaut de convertir les musulmans à l’amour des paysages ligériens – moyen certainement efficace pour en faire d’authentiques Français de désir et de futurs chrétiens –, s’opposer à l’installation de tels nids de frelons en est un.

Pour cela, il est indispensable qu’un descendant de Jean-Baptiste Turquet se manifeste et décide d’agir.
Votre serviteur n’est malheureusement pas de ceux-là…
 Mais qui sait, parmi les lecteurs de Boulevard Voltaire, si l’un se trouvait, soudain, concerné par la question…
Quant au financement du procès, l’association a mis en place un compte en ligne.
Et là, nul besoin d’être un héritier Turquet.

Une fois encore, le régime en place montre qu’il ne respecte rien.
Qui s’en soucie ?
 Aimer la France, manifester son patriotisme, c’est aussi faire respecter son Histoire, son passé, son patrimoine, ses paysages.
C’est considérer qu’un lieu, échu à l’État par nécessité et volonté charitable, doit conserver à la fois son âme et la destination qu’en a décidée son donateur.

Mais lorsqu’on ose transformer les jardins de Versailles en écrin pour le « Vagin de la Reine », à quoi bon s’ennuyer avec les dernières volontés d’un aristocrate catholique –sans doute royaliste- de la fin du XIXe siècle ?

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