Illustration. Cinq personnes suspectées du viol d'une jeune femme sont en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Pont-de-Cheruy (Isère).
Capture d'écran Google Street View
|23 novembre 2016, 8h00 | MAJ : 23 novembre 2016
Quatre jeunes, de 16 à 18 ans, ont été placés en garde à vue après le viol avec des circonstances aggravantes d'une jeune femme d'une trentaine d'années, durant la nuit d'Halloween, à Charvieu-Chavagneux (Isère) rapporte Le Dauphiné.
La victime avait été violée et laissée pour morte, après un malaise, dans la baignoire de son appartement.
Elle avait été aspergée de détergents.
Selon le quotidien régional, la jeune femme avait été retrouvée inconsciente dans la baignoire de son appartement totalement saccagé dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre dernier.
Hospitalisée en urgence, la victime s'était confiée aux médecins expliquant avoir été violée par plusieurs jeunes de son quartier.
Un scénario macabre imaginé par les agresseurs
Selon le quotidien, les gendarmes seraient intervenus à deux reprises dans l'appartement de la victime lors de cette nuit du 31 octobre au 1er novembre.
Une première fois pour constater que la trentenaire aurait réussi à mettre dehors cinq garçons du quartier venus chez elle.
Puis, alertés de nouveaux par les voisins, pour la retrouver gisant dans sa baignoire, ensanglantée et aspergée de détergents.
L'agression a été effectivement d'une rare violence puisque les violeurs présumés avaient imaginé un scénario véritablement macabre et terrifiant après le malaise de leur victime, violée à plusieurs reprises.
Pensant certainement que cette femme était morte, les individus avaient placé la malheureuse dans sa baignoire et l'avaient aspergée avec des détergents pour effacer toute trace de leur méfait.
Après trois semaines d'enquête les gendarmes de la brigade de Pont-de-Chéruy ont interpellés mardi, au petit matin, cinq premiers suspects dans cette affaire sordide.
Dans un premier temps, l'enquête avait été ouverte pour «agression sexuelle, violences et viol».
Leur garde à vue a été prolongée jusqu'à jeudi matin indique le procureur de Vienne Jérôme Bourrier qui «envisage de se dessaisir jeudi matin pour le pôle criminel» de Grenoble.
Leparisien.fr avec AFP
Bonjour, je ne prends connaissance de ce crime qu'aujourd'hui. Deux mois ont passé, j'ai une pensée toute particulière pour cette femme et j'espère qu'elle se remet du mieux qu'elle peut de cette effroyable agression. A mon sens, la Loi est beaucoup trop laxiste avec les violeurs dont le crime reste souvent banalisé. Il serait temps que les Magistrats prennent leurs responsabilités car leurs filles, leurs sœurs, leurs femmes sont concernées, et le viol ne concerne pas que le sexe féminin. Si la Loi ne se reprend pas, certains risquent hélas de faire justice eux-mêmes car un violeur reste violeur toute sa vie à moins d'être sanctionné à la hauteur de son crime.
RépondreSupprimer