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mercredi 12 octobre 2016

Prières de rue à Lagny, un acte militant. Où est passée l’autorité de l’État ?

 


le 12/10/2016
Yannik Chauvin

On a, là, en résumé, tous les poncifs que mettent en œuvre certains musulmans pour avancer leurs pions sans risque et sans sanctions.

Le Parisien rapporte qu’à Lagny-sur-Marne, commune de 21.000 habitants située en Seine-et-Marne, des prières de rue rassemblant de dix à cinquante personnes se déroulent cinq fois par jour depuis que la mosquée locale a été fermée en décembre dernier.

Dans le cadre de l’état d’urgence, la mosquée a été perquisitionnée : on y a saisi un revolver 9 mm dont le propriétaire a été coffré, un disque dur planqué et des documents sur le djihad.
L’opération a également permis de découvrir une école coranique clandestine.
Dans la foulée, les autorités ont prononcé 22 interdictions de sortie du territoire, 9 assignations à résidence et la dissolution de trois associations suspectes.
Les recours intentés par ces gens ont tous échoué.

L’imam de cette mosquée, un certain Mohamed Hammoumi, 34 ans, était un acharné du djihad et un antisémite virulent : une dizaine de ses fidèles et élèves, formellement identifiés par la DGSI et la DGSE, ont rejoint les rangs de l’État islamique.

Il n’est pas impossible qu’il ait trempé dans l’affaire de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.
 Se sachant dans le collimateur des autorités françaises, le courageux imam a fui en Égypte avec sa famille.

Le dossier de Lagny est lourd.
Et voilà une bande de types, des « djeunes » encapuchonnés, qui, plutôt que de se faire oublier, ne trouvent rien de mieux que de manifester dans la rue cinq fois par jour en tenant un discours victimaire d’une affligeante banalité : « Vous allez dire qu’on est de Daech ; tout ce que vous voulez, c’est nous stigmatiser… »
Mais, pauvre chéri, on s’en fiche, de te stigmatiser ; ce que l’on veut, c’est que tu arrêtes tes provocations et que tu appliques la loi du pays.
 « Les politiques et les médias nous prennent pour des terroristes, nous sommes victimes de cet unique discours. »
 Et voilà !
 On crache sur la loi française et on devient victimes !
 Trop facile, quand même !
Où est-il, le mou Boubakeur qui a pleurniché devant les caméras sa fidélité à la République après l’assassinat du père Hammel ?
 Pourquoi ne vient-il pas à Lagny botter le derrière de ces voyous qui défient ouvertement le pouvoir ?

Ces prières sont, à l’évidence, un acte militant.
 Pourquoi les autorités ne veulent (État) ou ne peuvent (commune) faire respecter la loi ?
 La crainte d’un embrasement ?
 Le « pasdamalgame » triomphant ?
 La trouille, tout simplement ?
 Ou un mélange des trois.
 En plein état d’urgence, le citoyen de base est surpris de voir une bande d’andouilles provocatrices faire la loi au nez et à la barbe des policiers qui n’ont, évidemment, pas reçu instruction d’agir et sont tout juste bons à se faire griller dans leur voiture.

À ce propos, quand comprendra-t-on qu’il faut instituer d’urgence une « présomption de légitime défense » pour les policiers et les pompiers ?

La conclusion appartient aux prosélytes de Lagny : « On nous a retiré notre lieu de culte, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’autre, on ne fait de mal à personne, et vous voyez, la police nous laisse faire ! »

 En plus, ils se foutent de nous.


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