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jeudi 13 octobre 2016

Présidentielles US : Donald Trump et maintenant l’hallali !

Le 13/10/2016


Hillary Trump
 
 
Jean Guiart, anthropologue et ethnologue
 
La presse américaine est maintenant déchaînée contre Donald Trump. Les journalistes ont été menacés de licenciements s’ils ne participaient pas avec zèle à l’hallali.
 
On ressort donc sa façon méprisante de parler des femmes, d’il y a quinze ans.
La presse oublie que les frères Kennedy utilisaient sans se cacher le même langage et que le président John Kennedy galvaudait la fonction présidentielle en couchant avec n’importe qui, partageant même une maîtresse avec un des chefs de la mafia.
 On peut acheter les mémoires de cette dame dans toutes les aérogares américaines.
Mais Jacques Chirac était bien connu lui aussi pour s’envoyer les secrétaires et les bénévoles, surtout en Outre-mer.
Le pouvoir et le sexe ont toujours eu parties communes.
 Et pas besoin de rappeler le mari d’Hillary, le président Clinton courant après les nymphettes, encore aujourd’hui.
 
 Le fait est que sa femme a toujours fermé les yeux et que ce couple est le plus ambitieux et le plus corrompu de la vie politique américaine.
 
Les hommes politiques, la main sur le cœur, condamnant Trump paraissent ainsi de grands hypocrites.
 On aimerait avoir leur commentaires, et y ont-ils participé eux aussi, sur les panty parties dans les universités américaines.
En dehors de la menace de poursuivre Hillary Clinton pour ses messages Internet détruits, 15. 000 dit-on, menace qui n’est compréhensible que dans l’atmosphère pseudo moralisante de la période électorale, tout ce qui est contre Trump est moral.

Dans le second débat télévisé de dimanche soir, les deux adversaires ont pour une fois traité de choses plus sérieuses comme de la Syrie et de l’Irak, de l’intérêt d’une coopération avec la Russie, mais ils n’ont parlé ni de l’Ukraine ni de l’OTAN.
 Et, ils ont discuté de tout cela de façon relativement raisonnable, Mme Clinton baissant d’un ton par rapport à ses affirmations publique précédentes qui en faisaient une guerrière dangereusement naïve, quant aux conséquences de ses propositions qui ont été contredites au cours de ses derniers jours par des chefs militaires en fonction ainsi que par du personnel de la CIA.
 
L’organisation militaire américaine, un des hauts lieux de la corruption industrielle, est en crise
 
Les malfaçons se multiplient, tant pour les avions que pour les navires de guerre les plus modernes.
 Á l’efficacité montrée en Syrie de l’organisation militaire russe, se profilent derrière les défis militaires lancés de son côté par la Chine, et les dangers que courent les bases militaires américaines au Japon et à Okinawa puisque l’aérodrome militaire américain Clark aux Philippines a été détruit par le volcan d’à côté.
La crainte est réelle : elle a poussé à l’évacuation des porte-avions américains au Japon, renvoyés en Alaska après un tour sur place, ce qui amène les Russes à renforcer de plus en plus la défense militaire du Kamtchatka.
Tout cela  amène les responsables américains sur le terrain à vouloir éviter les aventures dangereuses. Ils reconnaissent avoir des problèmes aigus de pièces détachées pour leurs avions, en plus du fait que les avions trop rapides et trop modernes ne servent pas à grand chose dans les conditions locales de la guerre en Irak.
 Ils ont dû tirer de l’oubli des avions miliaires de la guerre du Vietnam, plus utiles parce que plus lents, mais plus facilement détruits potentiellement par les fusées russes.
Ils n’ont pas envie de se trouver interdits de vols au dessus de la Syrie du fait du déploiement des systèmes russes 300 et 400 sur place et qui peuvent être mis en route en quelques minutes et couvrir l’ensemble du territoire syrien.
 
Aussi dans le débat de dimanche soir,  Trump et Mme Clinton, elle tout d’un coup, avaient l’air au courant que localement, la supériorité américaine n’était ni évidente, ni adaptée à une guerre classique.
 
Ils devenaient extrêmement prudents par rapport à tout ce qui avait pu être dit au cours des derniers mois, où les pires balivernes avaient été échangées.
 
Mais de cela, qui n’est pas sans importance, la presse ne parle pas.
 
Elle a l’ordre de ne rien faire ressortir qui puisse montrer que Trump est un être rationnel.
 
C’est une forme de racisme visant un seul individu.
 
Étonnant.

metamag.fr

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