Source: AFP
Le comédien Lorant Deutsch, auteur d'ouvrages de vulgarisation historique à grand succès, devait rencontrer des élèves de quatrième dans un collège de la ville de Trappes, en Seine-Saint-Denis.
Si le but de cette rencontre était, selon lui, «de faire partager [sa] passion de l'histoire», elle semble ne pas avoir plu à Nicolas Kacmarek et Marie-Cécile Maday, deux enseignants membres du Front de Gauche.
Les deux instituteurs, estimant que Lorant Deutsch était «assez marqué sur le fait qu'il faille aimer la France à travers ses grands personnages, ses rois...», affirment ainsi que cette vision se situe «aux antipodes» de la leur.
«Nous ne sommes pas là pour faire aimer la France à nos élèves», poursuivent-ils.
Soucieux d'éviter d'envenimer la situation, le comédien a donc fini par se résigner à ne pas intervenir dans l'établissement.
Interrogé par Le Figaro, il a néanmoins livré son interprétation de l'incident. «Ces deux enseignants, dont je ne remets pas du tout les compétences en cause, sont des militants du Front de Gauche.
Leur démarche est, me semble-t-il, idéologique», a précisé l'acteur.
Regrettant cette levée de boucliers, il estime que «les jeunes de Trappes veulent peut-être connaître l'origine de leur ville, ses secrets.
Ils vivent à côté de la Nationale 10 et cette route a un passé, une vie.»
L’Union nationale des associations autonomes de parents d’élèves a tenu à faire savoir qu'elle partageait cette analyse et qu'elle soutenait Loraànt Deutsch.
«Cette approche aurait pu avoir un effet porteur sur quelques élèves décrocheurs ou pas dans cette matière», regrette-t-elle.
Lorant Deutsch, un habitué des polémiques
Ce n'est pas la première fois que le comédien est la cible d'un mouvement de protestation de la part de la gauche radicale.
Fin 2012, Alexis Corbière, alors conseiller de Paris du Front de Gauche, avait exprimé son souhait de voir la municipalité cesser de faire la promotion de Metronome, l'ouvrage que Lorant Deutsch a consacré à l'histoire de la capitale, à travers ses stations de métro.
«Ce n’est pas par hasard si vous avez eu le soutien immédiat de formations d’extrême droite», avait estimé Alexis Corbière.
Cette accusation de politisation de l'histoire a toujours été réfutée par le comédien.
«Je n'ai jamais été encarté dans le moindre parti politique», précise Lorant Deutsch, ajoutant qu'il ne veut pas «combattre, mais débattre».
Par ailleurs, des historiens et des professeurs d'histoire ont à plusieurs reprises pointé du doigt les approximations auxquelles céderait Lorant Deutsch dans ses ouvrages ou dans ses apparitions télévisées.
Tout en assumant de ne pas être historien, l'acteur tient à rappeler qu'il définit au contraire son rôle comme étant celui «d'un passeur, un conteur, un acteur».
En dépit des polémiques, les ouvrages de Lorant Deutsch continuent à rencontrer un très large succès en librairie.
Metronome, initialement tiré à quelques milliers d'exemplaires, avait fini par dépasser les deux millions de ventes, avant d'être adapté pour la télévision.
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Si le but de cette rencontre était, selon lui, «de faire partager [sa] passion de l'histoire», elle semble ne pas avoir plu à Nicolas Kacmarek et Marie-Cécile Maday, deux enseignants membres du Front de Gauche.
«Nous ne sommes pas là pour faire aimer la France à nos élèves», poursuivent-ils.
Soucieux d'éviter d'envenimer la situation, le comédien a donc fini par se résigner à ne pas intervenir dans l'établissement.
Interrogé par Le Figaro, il a néanmoins livré son interprétation de l'incident. «Ces deux enseignants, dont je ne remets pas du tout les compétences en cause, sont des militants du Front de Gauche.
Leur démarche est, me semble-t-il, idéologique», a précisé l'acteur.
Regrettant cette levée de boucliers, il estime que «les jeunes de Trappes veulent peut-être connaître l'origine de leur ville, ses secrets.
Ils vivent à côté de la Nationale 10 et cette route a un passé, une vie.»
L’Union nationale des associations autonomes de parents d’élèves a tenu à faire savoir qu'elle partageait cette analyse et qu'elle soutenait Loraànt Deutsch.
«Cette approche aurait pu avoir un effet porteur sur quelques élèves décrocheurs ou pas dans cette matière», regrette-t-elle.
Lorant Deutsch, un habitué des polémiques
Ce n'est pas la première fois que le comédien est la cible d'un mouvement de protestation de la part de la gauche radicale.
Fin 2012, Alexis Corbière, alors conseiller de Paris du Front de Gauche, avait exprimé son souhait de voir la municipalité cesser de faire la promotion de Metronome, l'ouvrage que Lorant Deutsch a consacré à l'histoire de la capitale, à travers ses stations de métro.
«Ce n’est pas par hasard si vous avez eu le soutien immédiat de formations d’extrême droite», avait estimé Alexis Corbière.
Cette accusation de politisation de l'histoire a toujours été réfutée par le comédien.
«Je n'ai jamais été encarté dans le moindre parti politique», précise Lorant Deutsch, ajoutant qu'il ne veut pas «combattre, mais débattre».
Par ailleurs, des historiens et des professeurs d'histoire ont à plusieurs reprises pointé du doigt les approximations auxquelles céderait Lorant Deutsch dans ses ouvrages ou dans ses apparitions télévisées.
Tout en assumant de ne pas être historien, l'acteur tient à rappeler qu'il définit au contraire son rôle comme étant celui «d'un passeur, un conteur, un acteur».
En dépit des polémiques, les ouvrages de Lorant Deutsch continuent à rencontrer un très large succès en librairie.
Metronome, initialement tiré à quelques milliers d'exemplaires, avait fini par dépasser les deux millions de ventes, avant d'être adapté pour la télévision.
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