" Inacceptable " , c'est avec ce mot que le patron de la police, Jean-Marc Falcone, a qualifié la manifestation de policiers qui s'est tenue hier soir sur les Champs Elysées. "
" Inacceptable ", c'est un peu comme " intolérable ", comme " révoltant ", mots que le même a utilisé dans ce communiqué pour qualifier la tentative d'assassinat dont ont été victime 4 policiers à Viry-Châtillon la semaine dernière.
Inacceptable, intolérable, révoltant, comme cette voiture de police incendiée à Paris, près de la République, cet été alors que deux fonctionnaires s'y trouvaient.
Inacceptable, révoltant, intolérable comme ce couple de policiers assassinés devant leur fils par un muzz radicalisé à Magnanvile.
Oui, intolérable, inacceptable, révoltant comme ces plus de 12 000 policiers et gendarmes blessés en mission en 2015, comme ces 3 267 fonctionnaires blessés en action de police au premier semestre 2016.
Inacceptable et révoltant, intolérable, comme le sont ces racailles, syndicalistes et autres antifas qui ont cassé, sans que cela ne leur coûte grand chose, flics, CRS, gendarmes mobiles lors des manifestations contre la loi Travail.
Inacceptable, révoltant comme ces centaines de milliers d'heures supplémentaires dues à tous ces fonctionnaires de police qui se démènent jours et nuits sans compter mais avec la trouille de s'en prendre une ou deux sur la gueule dès qu'ils déboulent dans une cité ou une zone de non-droit.
Inacceptable, révoltant et intolérable, ces criminels impunis que les plus hautes autorités qualifient pudiquement de " sauvageons ". Pour ne pas heurter la sensibilité des dits " sauvageons ", je suppose. A quartier sensible, " sauvageons " sensibles ?
Inacceptable, intolérable, révoltant, comme ces fameuses affiches de la CGT " la police assassine ! ", comme ces slogans dégueulasses tagués sur les murs de Tolbiac ou de Jussieu: " un bon flic est un flic mort " ou bien " j'ouvre une bouteille à chaque fois que l'on referme un cercueil sur un flic ", comme ce collectif " Urgence-notre-police-assassine " qui a pignon sur rue et envenime à l'envie certaines manifestations ( Beaumont-sur-Oise, par ex.) en chantant " on déteste la police ".
Oui, inacceptable, intolérable et révoltant comme cette racaille qui ne respecte plus la police, comme ces consignes d'intervention que la police attend lors des manifs, consignes qui n'arrivent jamais ou bien, quand elles arrivent, si laxistes qu'elles font marrer le camp d'en face.
Intolérable, inacceptable, révoltant comme ces délinquants que les flics renvoient 5 fois, dix, fois devant la Justice; aussitôt arrêtés, aussitôt libérés.
Révoltant comme ces policiers las, crevés, désabusés, "désarmés " qui reconnaissent publiquement que: " aucun collègue n'ose plus sortir son arme de peur d'être emmerdé par l'administration ".
Révoltant, intolérable, inacceptable comme ces 800 flics et gendarmes qui n'ont pas trouvé d'autre solution que de suicider ces dix dernières années.
Inacceptable et révoltant, intolérable, comme le sont ces racailles, syndicalistes et autres antifas qui ont cassé, sans que cela ne leur coûte grand chose, flics, CRS, gendarmes mobiles lors des manifestations contre la loi Travail.
Inacceptable, révoltant comme ces centaines de milliers d'heures supplémentaires dues à tous ces fonctionnaires de police qui se démènent jours et nuits sans compter mais avec la trouille de s'en prendre une ou deux sur la gueule dès qu'ils déboulent dans une cité ou une zone de non-droit.
Inacceptable, révoltant et intolérable, ces criminels impunis que les plus hautes autorités qualifient pudiquement de " sauvageons ". Pour ne pas heurter la sensibilité des dits " sauvageons ", je suppose. A quartier sensible, " sauvageons " sensibles ?
Inacceptable, intolérable, révoltant, comme ces fameuses affiches de la CGT " la police assassine ! ", comme ces slogans dégueulasses tagués sur les murs de Tolbiac ou de Jussieu: " un bon flic est un flic mort " ou bien " j'ouvre une bouteille à chaque fois que l'on referme un cercueil sur un flic ", comme ce collectif " Urgence-notre-police-assassine " qui a pignon sur rue et envenime à l'envie certaines manifestations ( Beaumont-sur-Oise, par ex.) en chantant " on déteste la police ".
Oui, inacceptable, intolérable et révoltant comme cette racaille qui ne respecte plus la police, comme ces consignes d'intervention que la police attend lors des manifs, consignes qui n'arrivent jamais ou bien, quand elles arrivent, si laxistes qu'elles font marrer le camp d'en face.
Intolérable, inacceptable, révoltant comme ces délinquants que les flics renvoient 5 fois, dix, fois devant la Justice; aussitôt arrêtés, aussitôt libérés.
Révoltant comme ces policiers las, crevés, désabusés, "désarmés " qui reconnaissent publiquement que: " aucun collègue n'ose plus sortir son arme de peur d'être emmerdé par l'administration ".
Révoltant, intolérable, inacceptable comme ces 800 flics et gendarmes qui n'ont pas trouvé d'autre solution que de suicider ces dix dernières années.
Combien le feront en 2016 ?
Inacceptable comme les propos tenus par ce Directeur Départemental de la Sécurité Publique qui, voyant ses flics partir à la manif, les a qualifié de " gitans" tout en les menaçant de révocations et de conseils de discipline.
Inacceptable ou intolérable, comme ce " droit " de manifester accordés aux seuls policiers syndicalisés.
Oui, t'as raison Falcone, ces policiers qui ont manifesté hier soir, statutairement, ils n'avaient pas à le faire mais tout de même, ducon, avoue qu'ils ont toutes les bonnes raisons de le faire, y compris celle de considérer que leur patron n'est pas à la hauteur de leur désarroi et de leur colère quand la seule réponse qu'il daigne leur faire c'est de déclarer: " Une enquête administrative est confiée à l'IGPN afin de déterminer et de préciser les manquements individuels aux règles statutaires ".
Inacceptable comme les propos tenus par ce Directeur Départemental de la Sécurité Publique qui, voyant ses flics partir à la manif, les a qualifié de " gitans" tout en les menaçant de révocations et de conseils de discipline.
Inacceptable ou intolérable, comme ce " droit " de manifester accordés aux seuls policiers syndicalisés.
Oui, t'as raison Falcone, ces policiers qui ont manifesté hier soir, statutairement, ils n'avaient pas à le faire mais tout de même, ducon, avoue qu'ils ont toutes les bonnes raisons de le faire, y compris celle de considérer que leur patron n'est pas à la hauteur de leur désarroi et de leur colère quand la seule réponse qu'il daigne leur faire c'est de déclarer: " Une enquête administrative est confiée à l'IGPN afin de déterminer et de préciser les manquements individuels aux règles statutaires ".
corto74
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