Le 27/09/2016
par Emilie Defresne — 26 septembre 2016
Candidats au prix Nobel pour la paix, les « Casques Blancs » bénéficient d’une propagande unanime des gros médias du Système.
Netflix, cette société cinématographique à gros budget qui inonde les télévisions occidentales de séries télévisées, leur a consacré un film de pure propagande, destiné à dénigrer les autorités publiques et l’armée régulière syriennes pour mieux justifier et continuer le démantèlement du Moyen-Orient qui a commencé en 2003 avec l’invasion par les USA et la Grande-Bretagne, de l’Irak.
Netflix, cette société cinématographique à gros budget qui inonde les télévisions occidentales de séries télévisées, leur a consacré un film de pure propagande, destiné à dénigrer les autorités publiques et l’armée régulière syriennes pour mieux justifier et continuer le démantèlement du Moyen-Orient qui a commencé en 2003 avec l’invasion par les USA et la Grande-Bretagne, de l’Irak.
Le « documentaire choc » consacré aux Casques Blancs est diffusé depuis le 16 septembre à grands renforts de publicité.
Le film-annonce a été présenté sur la plupart des médias en France: presse écrite, Web et TV.
Le film-annonce a été présenté sur la plupart des médias en France: presse écrite, Web et TV.
La plupart des séries télévisées Netflix sont destinées à faire passer le grand méchant loup US pour un doux agneau en manipulant sans modération les images « choc » et les réalités historiques.
La manipulation des images pour et par les Casques Blancs Ce film « documentaire » sur les Casques blancs est en réalité une fiction manipulant des images d’archive non référencées, qui montrent des hommes coiffés de casques blancs, or tous les sauveteurs sont munis de casques blancs, quelle que soit l’organisme dont ils dépendent.
Ce film présente cette prétendue organisation ONG « humanitaire syrienne » sous un jour qu’elle n’a jamais eu et n’aura jamais puisque ladite ONG est une émanation du Front al-Nosra, qui a récemment changé son nom en Front Fatah al-Cham, sans rien changer de ses objectifs ni de ses moyens.
L’organisation espère simplement ainsi sortir de la liste des organisations terroristes condamnées par l’ONU.
C’est de cette organisation dont parlait l’ancien ministre Laurent Fabius quand il disait qu’elle faisait « du bon boulot ».
En réalité ce groupe est une émanation islamiste armée de la coalition US.
Financée et armée par les puissances de la coalition dirigée par les USA, al Nosra/al Cham est, comme son sous-organisme Les Casques Blancs, destinée à répandre le chaos au Moyen-Orient pour lui substituer ensuite l’ordre américain.
« La séquence s’ouvre d’ailleurs sur l’un d’entre [les Casques blancs] en train de dire au revoir à son fils avant d’aller risquer sa vie pour sauver celles d’inconnus. Le documentaire, retenu dans les sélections officielles du Festival du Film de Toronto et du Festival du film de Telluride, a été réalisé par Orlando von Einsiedel. « Commente DirectMatin, parmi de nombreux autres organes de presse qui emploient les mêmes termes.
Nous avions déjà signalé, il y a plus d’un an, l’intox et la désinformation massives sur les frappes russes en Syrie desdits Casques blancs.
Ou encore leur intoxication de l’ONU au nom de l’Argentine, pour tenter de court-circuiter les opérations russes en Syrie en mettant l’opinion publique trompée du côté de la coalition US, et sans qu’elle en ait conscience, du côté, en réalité, des islamistes.
Plusieurs duperies en lien avec cette « Organisation Non Gouvernementale » ont déjà été démontrées: parmi celles-ci la démonstration que le photographe qui avait pris la photo du petit garçon d’Omran, qui avait émue le monde entier, était également un des islamistes de l’égorgement du jeune Abdhallah Issa.
Casques blancs et Médecins sans Frontières même combat islamisteLes Caques Blancs se présentent eux-mêmes en héros de la guerre de Syrie, se donnant pour des sauveteurs médicaux humanitaires indépendants. En réalité, comme l’ont démontré l’écrivain Vanessa Beeley et le réalisateur Steve Ezzedine, cette ONG est étroitement liée au Front al Nosra et a participé à des regroupements confessionnels forcés et à des exécutions. Alors que cette organisation prétend ne recevoir de subventions de la part d’aucun État, les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis ont reconnu lui avoir versé des dizaines de millions de dollars. »
« Dans la tentative d’obtenir une légitimité morale, Washington utilise des ONG proches des milices, pour confirmer la fiction que l’armée syrienne n’agit pas, mais attaque les civils. Au premier rang de ces ONG sont Les Casques blancs alias «défense civile syrienne »(…)« En fait Les Casques blancs, qui prétendent être indépendants, sont dirigés par l’ancien soldat britannique James le MESURIER, co-financé par les gouvernements américain et britannique, opérant dans les zones sous le contrôle de l’organisation terroriste Front al Nosra [allias Front Fatah al-Cham]; groupe interdit par le Conseil de sécurité de l’ONU. Chaque attaque contre al Nosra est ainsi décrite comme une attaque dirigée contre des «civils» et des centres de soins, ou sur des personnels de santé. La même chose vaut pour Médecins sans frontières (MSF), qui finance les cliniques d’al Nosra (la plupart du temps sans bénévoles étrangers) dans plusieurs zones tenues par les terroristes. »« Les contradictions entre la politique et la pratique des États-Unis ont récemment été mises en évidence lorsque le chef syrien des Casques Blancs, Raed SALEH, s’est rendu aux États-Unis pour recevoir un prix humanitaire, mais n’a pas eu la permission d’entrer sur le sol Américain et a été renvoyé à Istanbul car il est associé à Al-Nosra. » (Source)
C’est le New-York Times qui l’a révélé avec une certaine [fausse?] ingénuité en ces termes le 16 avril 2016:
« Le chef d’une organisation humanitaire soutenue par l’Occident qui recherche les survivants des attentats en Syrie s’est vu refuser l’entrée aux États-Unis cette semaine, où il devait recevoir un prix en reconnaissance de ses contributions à l’aide humanitaire.Raed Saleh, le chef de la défense civile en Syrie, devait recevoir le prix de InterAction, une alliance des organismes d’aide, lors du dîner de gala mardi soir à Washington. Le conférencier d’honneur du dîner n’était autre que Gayle Smith, l’administrateur de l’Agence américaine pour le développement international.Mais lorsque M. Saleh, qui travaille en Syrie et en Turquie, est arrivé lundi à l’aéroport international Dulles de Washington sur un vol en provenance d’ Istanbul, les autorités ont déclaré qu’il ne pouvait pas entrer aux États-Unis. Son visa étant annulé.(…) Le Département d’État a refusé de donner des détails, mais son porte-parole, John Kirby, a déclaré que «le système de vetting continu du gouvernement des États-Unis permet de comparer les enregistrements des voyageurs avec les informations disponibles en temps réel. » (…)M. Saleh a été mis sur le prochain vol de retour vers Istanbul. (…) Son groupe est largement connu comme les Casques blancs que ses membres portent quand ils se précipitent pour sauver les survivants et sortir les morts des décombres dus aux bombardements. Les partisans du gouvernement ont critiqué le groupe pour travailler dans certaines zones tenues par le Front al-Nosra, une organisation terroriste liée à Al-Qaïda. »
Cette affaire, parmi bien d’autres, révèle, s’il en était besoin, le double jeu américain.
Un double-jeu qui semble surtout être le fruit de deux directions antagonistes qui se disputent l’orientation de la politique internationale des USA.
la partie qui promeut, soutient, finance et arme les islamistes semble être la plus puissante puisque c’est elle qui manipule l’information et l’opinion publique propageant le chaos dans le monde, elle aussi qui obtient les crédits pour promouvoir les groupes islamistes prétendus modérés -et les autres aussi-, pour distribuer les armes et éventuellement pour l’envoi de troupes.
Le film propagandiste de Netflix en faveur des Casques blancs en est une nouvelle démonstration.
Les deux directions opposées, d’une façon volontaire ou non, ne font en définitive que se compléter pour mieux tromper l’opinion publique qui est l’un des principaux leviers du pouvoir aux USA.
Un double-jeu qui semble surtout être le fruit de deux directions antagonistes qui se disputent l’orientation de la politique internationale des USA.
la partie qui promeut, soutient, finance et arme les islamistes semble être la plus puissante puisque c’est elle qui manipule l’information et l’opinion publique propageant le chaos dans le monde, elle aussi qui obtient les crédits pour promouvoir les groupes islamistes prétendus modérés -et les autres aussi-, pour distribuer les armes et éventuellement pour l’envoi de troupes.
Le film propagandiste de Netflix en faveur des Casques blancs en est une nouvelle démonstration.
Les deux directions opposées, d’une façon volontaire ou non, ne font en définitive que se compléter pour mieux tromper l’opinion publique qui est l’un des principaux leviers du pouvoir aux USA.
Raed Saleh en photo de tête.
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