Pages

mercredi 28 septembre 2016

«Il faut le tuer, ce chien» : à Paris, un artisan passé à tabac sur ordre d'une princesse saoudienne

Photo d'archive
 
© Capture d'écran Twitter
Photo d'archive
 
Séquestré durant quatre heures, un artisan a été menacé de mort par une riche saoudienne pour avoir pris une photo à l'intérieur de son appartement.

Le garde du corps de la princesse a copieusement frappé l'homme, qui a porté plainte selon Le Point.

Une femme de ménage indonésienne sur son lit d'hôpital après avoir été torturée en 2005
Arabie Saoudite : une bonne se fait couper le bras, le pays veut gagner en respectabilité            
 
C'est assurément un chantier que cet artisan parisien n'oubliera pas de sitôt.
Sollicité pour effectuer des travaux dans un appartement cossu du XVIe arrondissement de la capitale par la fille de l'ex-roi d'Arabie Saoudite Khaled, l'homme ne se doutait pas qu'il serait passé à tabac et menacé avec une arme pour avoir fait, comme à son habitude, un cliché de l'appartement avant le début de ses travaux pour tout remettre en place à la fin du chantier.
Ainsi, comme le rapporte Le Point qui ne précise pas la date exacte de l'incident, l'homme a été accusé de vouloir revendre ses photos à des journalistes.
Le garde du corps de la princesse l'a alors frappé, avant de le ligoter et de le mettre à genoux devant la noble saoudienne.
L'homme de main l'a ensuite braqué avec son arme pour le contraindre à lui baiser les pieds. «Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre», a alors déclaré la princesse.

Selon le procès-verbal de la plainte déposée au commissariat, l'artisan a été séquestré durant quatre heures, avant qu'une copie de sa pièce d'identité ne soit faite par les gardes du corps de la princesse.

Les Saoudiens l'ont ensuite jeté dehors, l'interdisant «à jamais» de revenir dans l'arrondissement, conservant tout son matériel, et sans s'acquitter d'une facture de 20 000 euros.


Les suites judiciaires de cette affaire sont pour le moment encore inconnues.

source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.