Publié le 15 septembre 2016 - par Jean Sobieski
Qu’on le veuille ou non, qu’on l’admette ou qu’on refuse de le voir, que l’on hurle son écoeurement comme nous le faisons ou qu’on le taise par indifférence, lâcheté, intérêt personnel, compromission, peur, ce crime absolu consistant à égorger des hommes comme on le fait de moutons est perpétré au nom d’un Livre,
sur ses instructions intangibles depuis quatorze siècles, par la lecture littérale de ses chapitres les plus explicites, comminatoires et sacrés.
Ces meurtres sont l’aboutissement logique d’une Parole divine libérée, sauvage et conquérante, des divers carcans dans lesquels nous l’avons longtemps cantonnée, nous autres européens, avec succès.
Ils en annoncent d’autres déjà expérimentés jusque dans nos villes et nos campagnes.
Ils sont le modèle qu’une jeunesse devenue étrangère à toute référence à la civilisation ingurgite à jets de sang continus.
Ils sont l’insolence du crime face à la veule acceptation de nos maîtres du moment.
Le miroir de leur impuissance.
Ils sont la tragédie terminale que des pompiers pyromanes adoubés par des peuples exténués allument depuis des décennies dans nos sociétés au bout du rouleau.
Ils sont la mort de tout, semblable trait pour trait à celle qu’engendra le nazisme.
Ils ont une source rouge et poisseuse, unique, monstrueuse et intarissable.
La nommer ne serait qu’inutile redondance.
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