La semaine dernière, la ministre française du Logement Emmanuelle Cosse a proposé de créer un dispositif d'hébergement de migrants chez les particuliers. Cette initiative a suscité une vague de critiques de la part des associations qui aident les SDF, dont le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF).
Dans une interview accordée à Sputnik, le président du GSCF Thierry Velu estime que l'idée de la ministre "aurait dû être mise en avant plus tôt pour éviter certains drames mais aussi pour éviter la confusion que nous avons sur Calais".
"Nous, ça fait cinq ans qu'on se bat contre un gouvernement totalement fantôme sur le sort des personnes SDF.
Parmi celles-ci figurent des personnes que j'appelle des primo-arrivants: ce sont des personnes qui du jour au lendemain par un accident de la vie ou un défaut de moyens financiers pour se loger se retrouvent dehors.
Ces personnes ont besoin d'un coup de pouce pour justement qu'ils puissent rebondir.
"Le nombre de SDF actuellement en France est évalué entre 140.000-150.000 personnes.
L'augmentation est de plus en plus criante parce qu'actuellement vous avez de plus en plus de personnes qui se retrouvent dehors mais qui travaillent.
Avec l'hiver qui arrivera au mois d'octobre, au mois de novembre vous allez avoir de plus en plus de personnes qui vont se retrouver dehors", indique l'interlocuteur de l'agence.
Toujours selon lui, les Français, qui vivent actuellement "une conjoncture difficile", n'ont pas pour le moment accueilli l'initiative d'Emmanuelle Cosse.
"Vous avez actuellement à Calais des heurts qui se passent tous les jours, vous avez les CRS (Compagnies républicaines de sécurité, ndlr), vous avez des pompiers qui actuellement tous les jours interviennent sur la Jungle.
Et automatiquement les gens ont peur des réfugiés", explique-t-il.
"Vous avez actuellement les Français qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, vous avez des Français qui de plus en plus ont peur du chômage, vous avez des Français qui de plus en plus ont peur des attentats.
Et on leur dit: si vous voulez, on va proposer d'accueillir un réfugié chez soi", conclut M.Velu.
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on ne peut pas nourrir tout le monde, gardons les français, et mettons cette racaille dehors
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