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mercredi 6 juillet 2016

Merkel tue l’Union européenne !

Le 06/07/2016



5 juillet 2016 par Milliere Guy
 
L’Union européenne est au bord de l’effondrement. Elle est, en fait, comme je l’ai noté ici plusieurs fois, tout au bord de l’effondrement, ce depuis des années.

Elle n’a, comme je l’ai noté ici plusieurs fois aussi, cessé d’être un projet constructiviste et idéocratique.
Elle a été, d’abord, la promesse d’un grand marché et d’un espace de liberté.
Elle n’a pas tardé à révéler son vrai visage.
Ce que les peuples européens ne supportent plus, ou supportent de moins en moins, c’est ce vrai visage : les directives venues de Bruxelles, l’hyper-réglementation, la confiscation de la démocratie, l’abrasion des cultures et des valeurs occidentales.
Le refus britannique, le « Bre­xit », aurait pu rester minoritaire, comme le sont d’autres refus en Europe, et le pari de David Cameron était que le refus britannique resterait minoritaire, et apparaîtrait comme un coup de semonce.
Ce qui s’est passé a été davantage qu’un coup de semonce.
Et l’explication est claire et évidente : elle tient en peu de mots, qui viennent jouer le rôle de la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
L’un de ces mots est : invasion.
Les flux de migrants venus de Libye et des côtes turques qui ont déferlé vers l’Europe n’ont que partiellement touché le Royaume-Uni, mais ils l’ont touché néanmoins.
 Le lamentable spectacle donné par ce qu’on a appelé en France la « jungle de Calais » a défilé en boucle sur les chaînes de télévision britanniques, tout comme les scènes les plus édifiantes montrant les hordes pénétrant en Europe centrale, en Autriche et en Allemagne.
 L’invasion a montré que l’Europe ne savait pas tenir ses frontières, et qu’on pouvait y pénétrer par effraction, en masse.
L’effet a été incontestable.
Un autre mot venant expliquer est dans tous les esprits : islam.
 L’islamisation de l’Europe ne touche elle-même pas seulement le Royaume-Uni, et touche davantage d’autres pays d’Euro­pe.
 Elle touche néanmoins le Royaume Uni, en profondeur, car celui-ci est un pays où l’islam radical s’est exprimé bien plus librement qu’ailleurs ces dernières années, et où diverses zones de non-droit sont devenues explicitement des zones d’application de la charia.

Des zones de non-droit existent aussi en d’autres pays d’Europe, de la France à la Scandinavie.
Des images de ces zones ont été montrées sur les chaînes de télévision britanniques, et ont ajouté au sentiment d’invasion le sentiment d’une spoliation culturelle.
L’islamisation en cours, et qui s’accélère, montre que l’Europe ne demande plus même une intégration minimale, et laisse piétiner désormais de façon très nette ce qu’elle est depuis des siècles. L’effet a été, là encore, incontestable.
Un troisième mot peut venir s’ajouter : terrorisme.
Les attentats les plus graves commis en Europe ces derniers mois l’ont été en France ou en Belgique, mais des djihadistes sont à l’œuvre dans toute l’Europe et se mêlent aux migrants, ce que nul ne peut ignorer.
L’auteur des décapitations les plus macabres effectuées par l’État islamique était un musulman britannique.
Un soldat de Sa Majesté a été découpé à la machette au nom d’Allah en pleine ville de Londres il y a relativement peu de temps.
L’Europe semble désarmée face au terrorisme des djihadistes.
L’effet a été très net.
Si des consultations électorales étaient réalisées dans d’autres pays d’Europe, des résultats à la britannique seraient très envisageables aujourd’hui.
Angela Merkel est à la tête de la principale puissance économique de l’Union européenne.

Elle porte une lourde responsabilité dans l’invasion de l’Euro­pe, dans l’accélération de l’islamisation de l’Europe, et, de fait, dans la pénétration de l’Europe par des terroristes djihadistes mêlés aux « migrants ».

 Elle porte une lourde responsabilité dans le « Brexit » et dans ce qui pourrait devenir un démantèlement de l’Union européenne.

Ces derniers jours, plutôt que faire amende honorable, et d’infléchir ses positions, elle s’est montrée dogmatique et impérieuse.

Elle voudrait que le dé­mantèlement ait lieu qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.

Je ne peux penser qu’elle veut le démantèlement.

Je dois donc penser qu’elle est aveugle et stupide.

Et je pense qu’elle restera dans l’histoire la personne qui a tué l’Union européenne en lui portant le coup de grâce.

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