Le 22/07/2016
Olivier Damien
Il devient de la plus haute importance de reprendre en main notre destin.
Chaque lendemain d’attentat – et ils deviennent nombreux – renvoie immanquablement la classe politique à ses erreurs, ses mensonges et, lorsqu’elle gouverne, son incapacité à trouver des solutions efficaces pour combattre le terrorisme qui ronge notre pays.
Celui perpétré à Nice ne déroge pas à la règle.
Et on aura beau rechercher toutes les explications rationnelles voulues, les faits resteront, injustes, horribles et cruels.
Pris à leurs propres pièges, et face à leur incapacité à régler ce terrible problème qui fait des ravages parmi les Français, nos responsables politiques en sont réduits à des faux-fuyants, de vagues justifications, et maintenant de faux procès pour masquer une inefficacité qui fait froid dans le dos.
En vérité, ceux qui occupent aujourd’hui les plus hautes responsabilités de l’État donnent une image pitoyable d’eux-mêmes et de notre pays.
Et, pourtant, des solutions existent.
Mais elles nécessiteraient de sortir de cette aporie, qui voit s’opposer le devoir qu’ont les gouvernants de protéger les populations dont ils ont la responsabilité et leur obligation de respecter les directives et les injonctions qui émanent d’institutions et de juridictions supranationales représentées par Bruxelles et Strasbourg.
Car c’est bien cet état de soumission, auquel les Britanniques ont osé tourner le dos, qui paralyse notre pays dans son action contre le terrorisme.
Liée par un nombre considérable de conventions et de traités, la France, comme beaucoup d’autres nations en Europe, a perdu toutes ses marges de manœuvre.
Chaque initiative nationale, quel qu’en soit le domaine, est aussitôt analysée, décortiquée et parfois même jugée par des fonctionnaires étrangers qui ont le pouvoir de dire ce qui est bon ou pas pour un pays, dont ils ne connaissent le plus souvent ni les mœurs, ni l’histoire, ni la culture.
Dès lors, prétendre vouloir lutter contre le terrorisme avec les seuls moyens dont on dispose encore est devenu illusoire.
Les États ne sont même plus maîtres de leur droit interne puisque la primauté du droit européen s’impose aux droits nationaux.
Ce principe est même absolu, ce qui signifie qu’aucune réforme interne ne peut intervenir si elle ne respecte pas les règles fixées par Bruxelles.
Devant cet état de fait, aucune mesure en profondeur ne peut donc être adoptée. Seules quelques mesurettes dépourvues d’intérêt, et auxquelles nul ne croit plus, peuvent (mais pour combien de temps encore) donner le change.
Pour combattre le fléau qui nous mine, et avant qu’il ne soit vraiment trop tard, il devient de la plus haute importance de reprendre en main notre destin.
Au nom de notre souveraineté nationale, et dans l’intérêt supérieur des Français, il faut, face aux périls qui menacent, prendre nos distances, au moins pour un temps, avec des institutions européennes qui font le lit du terrorisme.
Tout discours ou toute proposition de responsable politique qui ne posera pas ce préalable pourra, sans risque, être qualifié de mensonge.
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