Le 02/06/2016
Gregory Vanden Bruel
Le citoyen lambda est aujourd’hui la première victime des syndicats.
La France et la Belgique connaissent, actuellement, une période d’effervescence sociale peinant à trouver une oreille attentive au sein de populations qui, bien que légitimement inquiètes pour leur avenir, rejettent massivement la radicalisation syndicale.
Si le combat pour les droits protéiformes des travailleurs a, de tout temps, recelé sa part de noblesse, si la lutte pour la diminution du temps de travail, la Sécurité sociale ou l’amélioration des conditions de travail sont légitimes, et si la violence a pu être (parfois) tolérée au nom de ces impératifs, les manifestations actuelles n’ont plus grand-chose à voir avec les actions d’antan.
Le mouvement de balancier, tout d’abord, s’est inversé : l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre, également et surtout des travailleurs, passera par une relance de l’économie aiguillonnée par des petits patrons qu’il faut aujourd’hui désincarcérer des réglementations qui les corsètent et de la mondialisation destructrice d’emplois.
Les méthodes utilisées par les syndicats pour combattre les gouvernements en place, ensuite, ne tirent plus leur légitimité d’une morale supérieure émanant de la finalité de leurs actions, ni même, dans le cas de la France, du taux de syndicalisation (8 %), mais tiennent leur magistère de leur violence, leurs tentatives d’intimidation et leur incapacité à entamer un dialogue – autant de pratiques autoritaires.
Le citoyen lambda est, aujourd’hui, la première victime des syndicats.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a tout du caudillo peu soucieux des embarras causés par le blocage des raffineries ou la grève des trains.
En Belgique, son alter ego de la FGTB, Marc Goblet, voue une haine atrabilaire envers les patrons et se soucie peu des victimes collatérales des mouvements de grève, prétendant notamment au sujet des étudiants en période d’examens : « Je n’arrive pas à imaginer qu’ils ne sachent jamais trouver une alternative. »
Les syndicats se jouent également de la sécurité collective.
Lors de l’une des dernières actions syndicales d’envergure, en octobre 2015, un chirurgien, bloqué par les embouteillages causés par les barrages, est arrivé trop tard pour secourir une touriste victime d’une rupture d’anévrisme.
« Si l’hôpital n’est pas capable de dédoubler un chirurgien de garde, alors c’est cet hôpital qui a un problème de fonctionnement », s’est justifié un responsable syndical.
Dernièrement, un commissaire de police a été mis au sol par un syndicaliste et il s’est trouvé des individus pour vouloir organiser une manifestation de soutien à l’agresseur.
Dans nos démocraties, le seul pouvoir pleinement légitime émane des urnes.
Nos pays ont accepté de déléguer des prérogatives aux syndicats afin de défendre les travailleurs.
Les organisations sont en train de les transformer en dictature.
Halte-là !
Si le combat pour les droits protéiformes des travailleurs a, de tout temps, recelé sa part de noblesse, si la lutte pour la diminution du temps de travail, la Sécurité sociale ou l’amélioration des conditions de travail sont légitimes, et si la violence a pu être (parfois) tolérée au nom de ces impératifs, les manifestations actuelles n’ont plus grand-chose à voir avec les actions d’antan.
Le mouvement de balancier, tout d’abord, s’est inversé : l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre, également et surtout des travailleurs, passera par une relance de l’économie aiguillonnée par des petits patrons qu’il faut aujourd’hui désincarcérer des réglementations qui les corsètent et de la mondialisation destructrice d’emplois.
Les méthodes utilisées par les syndicats pour combattre les gouvernements en place, ensuite, ne tirent plus leur légitimité d’une morale supérieure émanant de la finalité de leurs actions, ni même, dans le cas de la France, du taux de syndicalisation (8 %), mais tiennent leur magistère de leur violence, leurs tentatives d’intimidation et leur incapacité à entamer un dialogue – autant de pratiques autoritaires.
Le citoyen lambda est, aujourd’hui, la première victime des syndicats.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a tout du caudillo peu soucieux des embarras causés par le blocage des raffineries ou la grève des trains.
En Belgique, son alter ego de la FGTB, Marc Goblet, voue une haine atrabilaire envers les patrons et se soucie peu des victimes collatérales des mouvements de grève, prétendant notamment au sujet des étudiants en période d’examens : « Je n’arrive pas à imaginer qu’ils ne sachent jamais trouver une alternative. »
Les syndicats se jouent également de la sécurité collective.
Lors de l’une des dernières actions syndicales d’envergure, en octobre 2015, un chirurgien, bloqué par les embouteillages causés par les barrages, est arrivé trop tard pour secourir une touriste victime d’une rupture d’anévrisme.
« Si l’hôpital n’est pas capable de dédoubler un chirurgien de garde, alors c’est cet hôpital qui a un problème de fonctionnement », s’est justifié un responsable syndical.
Dernièrement, un commissaire de police a été mis au sol par un syndicaliste et il s’est trouvé des individus pour vouloir organiser une manifestation de soutien à l’agresseur.
Dans nos démocraties, le seul pouvoir pleinement légitime émane des urnes.
Nos pays ont accepté de déléguer des prérogatives aux syndicats afin de défendre les travailleurs.
Les organisations sont en train de les transformer en dictature.
Halte-là !
Le citoyen-lambda est un imbécile et ne pense qu' à son 'tit cul et pas à l' avenir de ses enfants.
RépondreSupprimerOui la CGT n' est pas une référence mais pour une fois le combat est juste. Et si les gens étaient moins veau ils feraient une grève totale pour empêcher cette Loi travail que des fonctionnaires de Bruxelles ont pondu avec l' aval des ricains.